Salento – Jour 2 : glandouillages

Aujourd’hui, c’était journée repos (il faut bien, avec le rythme qu’on tient !)

Coucher de soleil sur Salento, preuve qu’on était quand même levés avant la fin de la journée !

On a donc fait une bonne grasse mat’/série au lit, suivit d’œufs brouillés avec tartines et confitures, histoire de prendre un peu d’énergie (qu’on a pas beaucoup dépensée par ailleurs :p).

On a aussi profité de la matinée pour faire un peu de maintenance sur le blog. Comme on l’a indiqué hier, les nouveaux articles sont désormais traduit en anglais, mais on n’a pas encore traduit les anciens en anglais, cela viendra progressivement (pour ceux d’entre vous qui sont fluent en anglais et s’embêtent un peu, n’hésitez pas à nous indiquer si on a fait des fautes en traduisant).

En milieu d’aprèm, on s’est dit qu’il fallait quand même qu’on sorte un peu, du coup on a été se boire un café (vu où on est, ça serait dommage de pas goûter !) dans un petit café un peu hipster mais très posé (et le café était bon, mais on est pas d’assez grand amateurs de café pour en faire une critique détaillée). Les toilettes sur le balcon donnant sur le jardin derrière, c’est plutôt sympa ! Et puis y’avait des posters sympa des façades de la ville.

 

Un peu avant le coucher de soleil, on a gravi quelques escaliers (ouf, on a quand même un peu dépensés les calories du petit dèj !) pour avoir une vue assez sympa sur la ville et les environs (et en plus y’avait des balançoires !)

Vue sur Salento vers 17h45
Il en faut peu pour être heureux, …

On a ensuite voulu aller dans un bar où, apparemment, on pouvait jouer au jeu local (qui consiste à lancer des pierres sur de la poudre qui explose pour les projeter sur des cibles, c’est pas encore très clair pour nous), mais il n’y avait personne alors on s’est rabattu sur un autre bar rempli à la fois de locaux et de gringos.

Celui-là était vraiment sympa, avec 10 billards (oui, dix !) et un air à la fois local et texan. Moustaches, chapeaux, barman chauve, dodu et moustachu, ça faisait vraiment saloon, mais version colombienne.

Bon, y’avait pas de musique country, mais sinon ça faisait très Amérique profonde

Pour continuer coté local, on a été au restaurant où on a pu gouter la spécialité culinaire du coin qui est la truite (grillé où frite, suivant votre préférence), qui était plutôt pas mal.

Voilà, aujourd’hui c’était journée repos pour bien se préparer pour la journée rando de demain. Plus de news demain soir, une fois bien décrottés !

P.S. : En parlant de truite, on devait partager, mais Ben a (presque) tout mangé !

Salento – Jour 1 : repos et shawarmas

EDITO : We proudly announce the publication of the new articles in english as well as in french ! The old ones will be translated overtime. // Nous vous annonçons avec une grande fierté que les articles seront maintenant publiés en anglais en plus du français. Les anciens articles seront traduits au fil du temps.

Ce matin, départ de notre hôtel d’Ibagué, sans grand intêret, en passant par une Panederia pour un petit déj. Pour la première fois, on a gouté les jus de fruits frais au lait et non à l’eau. Et ben on a bien fait !

A suivi un trajet en bus avec plusieurs changements et un Almuerzo classique. C’est marrant comment, plus on se trimballe en bus de gare routière en gare routière, plus on devient expert en « Menu standard » et on apprécie les petites choses, comme le riz parfumé ou la recharge de jus gratuite.

Enfin, arrivée à Salento dans l’après-midi, petite ville touristique perchée sur une colline, calme et ensoleillée, avec vue sur les plantations de café aux alentours. Il y a infiniment moins de pollution que dans la plupart des villes qu’on a visité, mais aussi infiniment plus de gringos dans les rues. On se sent entourés de nos semblables, mais c’est à la fois cool et pas cool…

Dans tous les cas, la ville est très jolie, très pentue, et très vivante. Les maisons sont peintes de couleurs vives (j’ai l’impression de me répéter, mais ici, c’est encore plus !) avec des motifs et des contrastes très forts. Il y a beaucoup de boutiques de souvenirs et de café, pas mal de restaus de toutes sortes, et l’ensemble est très soigné. On voit de plus en plus qu’on quitte les régions pauvres et isolées pour les lieux qui attirent les touristes nationaux et étrangers depuis maintenant des années : tous les hôtels ont l’eau chaude, les cuisines (celles qu’on a vu…) sont propres et rangées, il y a moins de chiens errants et d’échoppes sombres et désorganisées. Par contre, les prix montent aussi et LG organise une grand démo de machines à laver dernières génération sur la place principale. La rançon du succès…

On a fini par manger dans un square entouré de food-trucks à thèmes variés : un libanais, un mexicain, un venezuelien, etc. Là encore, beaucoup de touristes attablés, mais c’était super bon. Jamais un burrito ne sera servi avec autant d’élégance en France, mais on a refusé de faire des photos de nourriture pour pas être encore plus touristico-touristes !

En tout cas, on prévoit de se reposer ici, après la course des derniers jours. Déjà, on a fait une lessive, c’était pas du luxe, et des courses pour se faire un petit déj’ royal demain à l’auberge ! (eeeeet… la mini-plaquette de beurre de l’épicerie est salée !)

Des bisous, bonne journée !

4 réponses sur “Salento – Jour 1 : repos et shawarmas”

  1. Je commence ma lecture et la première page me donne vraiment envie de continuer!
    Bonne continuation! Je vous embrasse et suis ravie de vous accompagner par la pensée. Merci.
    Martine ( Stroh-pailès cousine de Geneviève M.)

  2. Ah ! Me voila rassurêe, Alice , tu as du beurre salé, ouf , te voila requinquêe pour le reste du voyage.
    Tu ne te repètes pas et tu peux continuer à te rêpêter en photos, elles sont superbes ces façades que tu as photographiées.
    Nous aussi, on coyage avec vous en pensêe et ln fait de beaux rêves. Bisous

  3. Benjamin, avec sa barbe qui semble avoir bien poussé… Il fait très local, je trouve 🙂

    Alors, s’il y a du beurre salé !!!

Les commentaires sont fermés.

Tatacoa – Jour 2 : le désert, c’est chaud !

EDITO : Aujourd’hui, deux articles pour le prix d’un (vu qu’on avait pas le wifi dans le désert). N’oubliez donc pas de commencer par l’article précédent !

Donc ce matin, on était toujours dans le désert, et après une nuit assez (trop) chaude passée dans le désert, on a décidé de découvrir un peu plus cet bizarrerie de 15 km par 22. Oui, c’est vraiment tout petit, en plus c’est techniquement même pas un vrai désert, mais une forêt tropicale aride car la pluie est arrêtée par toutes les montagnes autour.

Un petit panorama, ça faisait longtemps !

Enfin, ça a beau pas être un désert, il fait quand même super chaud (la température peut monter jusqu’à 50° à l’ombre au plus chaud de l’année). Et on a pu le vérifier aujourd’hui (bon, ok, il faisait pas 50°, mais quand même !).

On a donc commencé la matinée assez tôt, réveillés par notre ami le perroquet à 6h du mat. Le proprio de l’auberge nous à fait du jus de canne pour le petit dèj, c’est pas mal, ça donne de l’énergie. On a ensuite loué des vélos pour faire un petit bout de la piste qui s’enfonce plus loin dans le désert.

Les paysages désertiques sont d’autant plus étonnant qu’on aperçoit au fond les montagnes environnantes vertes et humides (forcément, elles volent toute la pluie). On est lundi et en plus hors-saison, alors on était relativement seuls à profiter du paysage.

9h du mat, ça commence à chauffer !

Une fois rentrés à l’auberge, on décide de faire un petit sentier balisé dans ce qu’ils appellent le désert rouge, une partie assez colorée du désert (je vous laisse deviner de quelle couleur).

On se croirait vraiment pas en Colombie !

Les paysages de ce coté là rappellent beaucoup les parcs nationaux du centre des États-Unis, avec toute ces formations de couleur ocre. C’était assez sympa de changer de paysage, mais on était plus habitué à tant de chaleur, et on était bien content de finir le sentier vers 11h et pas plus tard, parce que ça commençait à taper très fort.

A ce stade, on c’est dit que le désert c’était sympa, mais qu’on avait un peu fait le tour, alors on à pris une mototaxi pour rentrer vers Villavieja, la petite ville d’a coté. Le mototaxi, c’est le seul moyen de transport pour parcourir les 4km de piste qui séparent Villavieja de l’observatoire dans le désert (autour duquel est bati le petit oasis de vie avec restaurants et hotels/cabanes).

Le mototaxi, c’est un véhicule 3 roues se conduisant comme une moto (et avec un moteur pas très puissant), pouvant emporter 3 passagers bien serrés à l’arrière. Hier, pour économiser (parce que dans le désert, c’est les prix pour touristes), on est monté à 4 avec le couple d’américains (avec Ben qui avait une demi-fesse assise a coté du conducteur), et on a cru qu’on allait pas réussir à monter la première côte !

Après un almuerzos standard (oui, encore soupe, riz, poulet, haricots et jus…), on a repris une camioneta pour Neiva, d’où on a pu prendre 2 bus pour arriver à Ibagué où on dort ce soir, histoire d’être un peu plus proche de notre prochain arrêt qui est la zona cafetera, la principale zone de production de café du pays.

Voilà, plus d’infos demain, si on survit à une nouvelles traversée des Andes en bus (bon, normalement c’est pas le trampoline de la mort, mais ça à l’air assez montagneux quand même !).

JEU DU JOUR : Un phallus s’est glissé dans l’image suivante, saura tu le retrouver ?

Tatacoa – Jour 1 : finalement, on a quitté l’Amérique

EDITO : on avait pas de wifi pendant les dernières 36 heures donc voila l’article d’hier avec 24h de retard. Le suivant suivra… bientôt !

On a trouvé un vol pas cher, on s’est dit, après tout, pourquoi pas ? Nous voilà en Australie.

Avec le décalage horaire, et le temps de s’occuper des visas, on est arrivés au bord du désert à la tombée de la nuit, c’était plutôt beau. En chemin, on a croisé un couple d’Américains de Détroit super sympa. Lui travaille dans une clinique gratuite de Détroit et cultive un jardin en ville avec des plantes médicinales et comestibles. Ça vous dit quelque chose ? Vous avez vu le film Demain ? Et ben c’était lui. Le monde est petit…

Du coup on a pris des lits dans une auberge de bord du désert, et on a cherché un restau pas trop loin. Au moins, en Australie, on a moins le problème de la barrière de la langue. Mais on a quand même été surpris qu’ils nous proposent de manger de la chèvre. Ça nous a pas empêché de trouver très bon, c’était assez fort mais bien cuit à la braise…

On a aussi voulu observer les étoiles mais il y avait trop de nuages, alors on a marché un peu dans le noir en écoutant les animaux nocturnes, et on s’est dit que les bêtes, en Australie, elles sont quand même assez dangereuses, alors on a pas trop fait les malins. Dans ce coin, la moyenne de précipitations annuelle est de 2 jours de pluie. On a donc été assez surpris de se prendre une mini-saucée sur le chemin du retour. Même si on a pas eu les étoiles, on aura eu droit à une rareté statistique…

Bon OK, on est toujours en Colombie. Mais ce petit bout de désert entouré de montagnes, avec son microclimat et ses fossiles, il détonne tellement dans le paysage des Andes et des forêts tropicales humides, que ça nous a un peu fait un choc ! Il y fait 15°C de plus que là où on était avant, les auberges au bord de la route ont des perroquets domestiques (Le saviez-vous : quand le soleil se lève, le perroquet chante, comme un coq, mais beaucoup plus fort, plus longtemps, et on croirait entendre un enfant trop stupide pour comprendre qu’il empêche les gens de dormir).

Sinon, on a vraiment rencontré ces Américains et mangé de la chèvre, et on avait aussi des hamacs pour regarder le ciel d’un air rêveur pendant que le soleil se couchait, tout ça – tout ça. On a même fait un bout de chemin à l’arrière d’un pick-up, ce qui me fait penser qu’on ne vous a pas trop raconté nos aventures transportationnelles !

Ces derniers temps, on était dans une région pas hyper riche, et dans laquelle les circuits des touristes ne croisent pas beaucoup ceux des locaux. Les transports y sont irréguliers quoique l’offre soit assez complète, et parfois, quand on a pas trop le choix, on s’entasse. Et quand on a fini d’entasser, il ne reste plus qu’à monter debout sur le hayon ouvert du pick-up et à s’accrocher à la structure du toit, un peu façon éboueur. La première fois qu’on a fait ça, on voyait la route depuis l’arrière, il faisait beau et on avait 2 km de bonne route, alors c’était sympa. Mais la deuxième fois, Ben était sous la pluie, la nuit, le chauffeur serrait les fesses à l’idée qu’un gringo soit tout seul sur son hayon, et moi j’ai été adoptée par un vieux fou dans la camionnette qui faisait rire tout le monde et ne voulait surtout pas qu’une nana soit debout derrière.

En tout cas, on atteindra bientôt une région avec des bus plus gros et plus confortables, donc la question sera réglée… pour un temps.

Des bisous, à bientôt !

San Agustin – Jour 3 : à la recherche des statues perdues

Aujourd’hui, c’était journée aventure !

Hier on avait vus une partie des statues isolées avec la balade à cheval, et le grand musée archéologique l’après-midi. Le second jour, la plupart des touristes prennent le tour organisé en Jeep qui permet d’aller voir les 2 autres petits parcs archéologiques, deux statues isolées et deux cascades (parce que c’est toujours cool les cascades).

Nous, on aime bien se casser la tête !

Le tour organisé en Jeep ça faisait un peu trop gringos pour nous, alors on a décidé de se faire notre propre petit tour à nous en improvisant pour le transport. Au petit-dèj, on a discuté avec Oscar, un colombien de passage dans le coin, et il trouvait l’idée sympa alors il est venu avec nous pour cette excursion de vrais aventuriers ! Le but de la journée, c’était d’aller voir les 2 parcs archéologiques et la plus grande cascade.

Notre tour pas organisé à nous !

On a commencé par prendre une camioneta sur quelques km, qui nous a déposés près du pont (puente) à la bifurcation de la route principale vers la petite route vers San José de Isnos, où il y a un petit boui-boui où on s’est arrêté prendre un café en attendant de voir si un quelconque transport passait dans le coin. Un petit van de livraison de glaces s’est également arrêté prendre un café, et il nous a amené juste avant Isnos, et une autre voiture nous a permis d’atteindre le centre ville.

La route jusqu’ici était goudronnée et en état correct, mais ça grimpait pas mal (depuis San Agustin, il faut descendre tout en bas du canyon creusé par le Rio Magdalena, pour remonter de l’autre coté vers Isnos), alors au total on a mis 1h à faire les 25km de San Agustin à Isnos (ce qui reste dans la fourchette des vitesses que l’on a observés jusqu’ici).

A Isnos, on a du prendre un taxi pour aller à Los Idolos, un des parcs archéologiques, car il est un peu perdu (4km de piste un peu abimée, il faut plus de 15min). Notre ami colombien a bien négocié le taxi, histoire qu’on ne paye pas le prix gringos !

Le site de Los Idolos est situé sur deux collines qui ont été aplanies pour servir de funérarium (genre, ils avaient vraiment que ça à faire les mecs. Entre ça et faire des statues en pierres, je sais pas comment ils trouvaient le temps de s’occuper de leur survie). On y trouve donc, comme à San Agustin, des tombes en pierres protégés par des statues, certaines pouvant atteindre 4m de haut (sachant qu’il faut également 2 à 3m sous terre pour que la statue tienne debout !).

Une statue de 4m, ça passe pas inaperçu dans le paysage !
Tu sais que t’es un mec important quand ta tombe fais la taille d’une fosse commune !

Ici comme à San Agustin, on a été assez impressionné par l’entretien de la pelouse, compte-tenu de la vitesse de pousse et de la densité de végétation dans le coin. On se croirait sur un golf !

Le gazon anglais au milieu de la Jungle, il fallait oser !

A la sortie du parc, il y a le magasin à touriste, avec plein de statuettes en plastique de toutes tailles made in china, et aussi un petit coin buvette. Pour reprendre notre souffle (parce que les collines ont beau avoir été aplaties, ça reste des collines), on s’est posés à une table quelques minutes, et ça nous a portés chance parce qu’on était là juste au moment de la livraison de café, et le livreur a accepté de nous ramener en ville.

Après un almuerzos standard (soupe suivis de viande, riz et haricots), on a cherché une camioneta pour aller à la cascade de Bordones, à 14km de la ville. En voyant la camioneta, on s’est dit qu’on allait dans un coin peu desservi : on a voyagé en compagnie de sacs d’engrais et de café, la camioneta servant apparemment également de transport de marchandise (ce qui ne l’empêche pas d’embarquer un nombre assez impressionnant de personnes).

Bus à Isnos. On a pas encore pris ce type de véhicule, mais ça ne saurait tarder !

Assez vite après la sortie de la ville, la route est devenue une piste en très mauvais état : boue, nid de poules, trop étroite pour vraiment se croiser, camion embourbé qui bloque le chemin, …. Bref, on a senti qu’on s’éloignait de la civilisation.

On a profité du voyage pour discuter avec les locaux qui étaient dans la remorque avec nous. La communication n’était pas toujours facile à cause de leur accent, mais ils étaient assez curieux de discuter avec des français. La plupart des touristes occidentaux ne doivent pas trop s’éloigner de leur tour organisé pour discuter avec eux.

Et apparemment, eux non plus ne doivent pas trop s’éloigner de leurs petits villages. Ils étaient très étonnés d’apprendre qu’il y avait des saisons, des vraies, en France, et que les jours ne duraient pas toujours 12h (ont est toujours à une latitude d’environ 1° ici). On nous a même demandé de quelle couleur était le soleil en France (là, on s’est senti un peu comme des Martiens). Au final, c’était vraiment très sympa de discuter avec eux, même si on s’est senti plus a la fin du monde ici qu’à Fin Del Mundo !

Après 1h25 de trajet (oui oui, 1h25 pour 14km, je vous laisse faire le calcul …), on a finit par arriver à la cascade de Bordones, la troisième (ou deuxième, suivant le chauvinisme local) cascade la plus grande d’amérique du Sud, mesurant plus de 400m de haut (sur 3 sauts successifs).

Si on a fait tout ce trajet, c’est bien pour vous ramener une photo !

Au final, elle n’était pas très impressionnante (le trajet était bien plus mémorable !), car on ne l’a vue que du point de vue officiel, assez éloigné. Il y a bien une randonnée pour y aller, mais cela prend 2h et on avait pas compté faire du 10km/h pour venir (zut, j’ai fait le calcul pour vous !). Du coup on a pris une petite bière en attendant la camioneta pour le retour.

La bière du réconfort !

Au retour vers Isnos, on a fais un petit détour par le troisième parc archéologique de Las Pierras, beaucoup plus petit (et souvent pillé avant la création du parc), mais avec également des statues assez originales.

Une fois à Isnos, on a repris une camioneta jusqu’au croisement avec la route principale, puis on a attendu qu’une autre camioneta passe pour nous ramener en ville à la tombée de la nuit.

Au total, nous avons pris 9 véhicules différents, dans lesquels nous avons passés une partie non négligeable de la journée, pour parcourir moins de 90km. Mais on a vus ce que l’on avait prévu de voir, et on a eu beaucoup plus l’occasion de se mélanger à la population locale que si l’on avait pris le tour en Jeep.

P.S : mais bon, quand même, après avoir vu l’état des routes et les temps de transport, on doit admettre que si vous êtes pas d’humeur aventurière, il vaut mieux prendre le tour en Jeep 🙂

BONUS : Quand on dit dormir comme une tombe …

 

San Agustin – Jour 2 : plus d’Indiana Jones !

Ce matin, grande excursion, on était à cheval pour aller dans des ruines archéologiques de la région de San Agustin. Alors après les ponts suspendus dans la forêt, quoi de plus Indiana Jones ? (toujours pas de prêtre fou qui arrache des organes. Tout baigne !)

Comme promis, la photo !

Il faisait beau, les chevaux connaissaient la route (on aurait pas pu les faire aller ailleurs si on avait essayé) et on avait réservé pour une sortie en groupe à cause du prix, mais finalement, le groupe, c’était nous et notre guide, Avay, qui était super sympa. Du coup nos deux montures se sont fait la course toute la matinée, on a galopé comme des fifous et c’était super.

Comme y’avait aussi des choses à voir, on s’est arrêtés quatre fois pour voir des sites d’excavations de grandes statues qui dataient à peu près de Mathusalem, c’est-à-dire étalés du XIè siècle avant JC jusqu’à l’époque des Conquistadores. On a aussi eu un petit moment panorama sur la canyon du Rio Magdalena, qui prend sa source pas loin et devient un des principaux cours d’eau de Colombie.

Au premier plan, notre guide, Avay.

Minute culturelle : la région est la plus grande nécropole du monde et la plus grande collection de monuments religieux et sculptures mégalithiques d’Amerique latine. Le tourisme représente donc 30% des revenus du coin, et des musées et itinéraires sont préparés sur le sujet un peu partout.

Nous avons donc visité la première partie d’un parc archéologique, avec pas mal de tombes et de sculptures rendues visibles in situ, et d’autres sculptures rapportées des endroits trop inaccessibles ou des endroits où elles avaient été stockées entre temps (comme les planques des pillards). A une époque, elles étaient toutes peintes et les tombes étaient pleines d’or. Aujourd’hui, il reste de la couleur sur 2 figures et très peu de bijoux. Apparemment, les traditions exigeaient pas mal de sacrifices d’enfants (en poignardant, étranglant ou empalant, l’embarras du choix…) et les sculptures représentent souvent des humains avec des traits d’animaux (entre autre, des canines de jaguar, des ailes d’aigle, des cornes de bélier, des yeux de poisson…).

Morceaux choisis :

Sur un tout autre sujet, les flancs des « collines » des Andes sont super bien cultivées ! On y trouve du café, des bananes, des « platanos » (bananes non sucrées qu’on cuisine en soupe), des haricots…

Demain, on va tenter d’aller aux deux autres sites du parc archéologique et de passer par une autre cascade, et ce soir, on a joué aux cartes avec notre ami Barcelonnais après s’être fait cuire des pâtes, et c’était bien cool aussi (parce que c’est quand même pas restau à tous les repas, et ici, le petit déj délicieux au vrai pain de campagne coûte le prix d’un repas de midi…)

A demain ! Des bisous !

Hors série : ce qu’on a pensé de l’Ecuador

Après avoir passé 10 jours en Ecuador, nous vous avons concocté un petit article récapitulatif de nos impressions.

Climat

Bien sur, ce qui est fou avec l’Equateur, c’est sa latitude. L’angle de 0° permet d’avoir un lever et un coucher du soleil à 6h pile chaque jour de l’année ! Par contre, il n’y a pas vraiment de saisons, à part une légère démarcation entre un-peu-sec et vaguement-humide. Le résultat est que, contrairement à l’Europe, avec une année bien découpée et des journées irrégulières, on a ici plutôt des journées bien calées dans une année « monotone ». C’est plutôt pratique pour prévoir son emploi du temps, et les agriculteurs doivent s’embêter vachement moins.

Pile entre le Nord et le Sud !

Deuxième truc étrange : le froid dans la montagne. On pourrait supposer qu’en altitude, des mesures ont été prises pour compenser la rigueur du climat, comme par exemple de l’isolation. Non-non. Les constructions ne sont pas étanches, pas chauffées, pas isolées, et même souvent assez mal finies : notre première chambre avait un cadre de porte 20cm plus haut que le battant lui-même. Résultat : ventilation naturelle incontrôlée à toute heure, y compris la nuit à 8°C. L’ensemble reste assez vivable car la température ne descend jamais très bas (c’est à dire jamais en dessous de 5°C au petit matin) mais c’est déroutant.

Le transport

En Ecuador, comme assez généralement en Amérique du Sud, le moyen de transport principal est le bus (il n’y a qu’une poignée de lignes de trains dans le pays, la plupart très locales ou plus touristiques qu’efficaces). Chaque ville possède au moins un terminal de bus, où de nombreux rabatteurs et chauffeurs beuglent leur destination afin de remplir leurs bus.

En parallèle des bus (ou en remplacement dans les régions les moins accessibles), on trouve les minibus et camionetas. Les minibus sont des vans de 9 à 20 places, qui profitent de leur petite taille pour foncer encore plus vite que les bus. Les camionetas sont des pick-ups, souvent 4 portes, avec la remorque reconvertie pour le transport de passager : possédant parfois un toit et parfois un plancher en bois, elles possèdent des bancs (en bois, avec coussins si on a de la chance) pouvant accueillir jusqu’à une dizaine de personnes (ah qu’est ce qu’on est serrés, au fond de cette boite, …)

Les bus ont parfois des horaires fixes de départ (souvent un peu retardés dans l’espoir de remplir un peu plus le bus) ou sinon partent quand ils sont assez pleins (c’est le cas des minibus et camionetas). De même, pour les horaires de passage, il suffit de se poster au bord d’une route et d’attendre. La plupart n’ont pas d’arrêts fixes, mis à part les terminaux, et on peut les prendre n’importe où sur leur route en leur faisant signe. On peut également s’arrêter où on veut en notifiant le chauffeur (taper contre la vitre depuis la plateforme du pick-up, par exemple).

La photo tremble un peu. La camioneta vibre beaucoup 🙂

La partie de l’Ecuador que nous avons visitée est principalement située dans la zone montagneuse du pays. Les routes que nous avons empruntées étaient donc très sinueuses et parfois très étroites, avec des pentes parfois  impressionnantes par rapport à la puissance de certains des véhicules (et à leur âge !). Les routes sont dans un état moyen, avec relativement souvent quelques nid-de-poules ou réparations hâtives de la chaussée. La seule exception étant la Panaméricaine qui est dans un bon état sur la portion Quito-Tulcàn (ce qui ne l’empêche pas d’être sinueuse et pentue).

Tous ces facteurs rendent le transport très lent comparé à nos habitudes de Français. Il faut 2h pour faire Quito-Otavalo ou Quito-Mindo (a peu près 90km à chaque fois), ce qui équivaut donc à une moyenne de 45Km/h. Cela dit, le bus est un moyen de transport assez économique, avec un coût d’environ 1,25$/h, ce qui le rend accessible et utilisé par un grand nombre de locaux.

Pourtant, quand on est assis dans le bus, on a l’impression que les chauffeurs roulent très vite, n’hésitant pas à doubler sans visibilité même plusieurs véhicules d’un coup (qu’ils préviennent de s’écarter un peu sur le bas coté d’un coup de klaxon). Les bus de centre ville sont encore plus impressionnants, car ils se font la courses pour être les premiers aux arrêts de bus et engranger le plus de passagers. Ils ont tendance à foncer entre les arrêts, et piler au dernier moment, quitte à surprendre les scooters voisins.

Le dernier élément remarquable des transports est… la déco ! Tous les bus de voyage sont assez remarquables de l’extérieur par les peintures voyantes de la compagnie + les panneaux de destinations + la pancarte du conducteur sur sa cabine + un poster ou deux sur le pare-brise. Mais ça continue à l’intérieur ! Souvent, des pompons et des franges décorent le haut des portes et vitres, et de la moumoute entoure les rétros, le tout si possible assorti à l’extérieur… ou presque. La cerise sur le gâteau est à tous les coups une effigie de Jésus avec une bénédiction ou un chapelet, souvent affichée à côté du conducteur, qui dispense donc, bien sur, d’observer le code de la route, puisque le Seigneur nous protège.

Pour compléter la déco, la culture kitsch continue avec la playlist, toujours latine, mais parfois techno, parfois tradi, parfois disco… Et la musique s’interrompt à l’heure… du film ! Car oui, nous complétons aussi notre culture ciné dans les bus écuadoriens ! Les doublages de Harrisson Ford ou Jason Statham n’ont plus de secret pour nous (vous serez contents de savoir que pour traiter quelqu’un d’ordure en espagnol, et bien on le traite d’ordure comme en France, avec le mot basura). Bref, les bus, c’est toute une aventure mais c’est plutôt sympa !

Les couleurs

Visiblement, c’est quelque chose de culturellement important. Tout est peint, décoré, coloré, si possible de façon assez flashy.

Les vêtements traditionnels ont des fonds noirs ou blancs et des broderies soutenues, avec des turquoises et des oranges intenses. Sur le marché, les tissus en poil de lama teint formaient des panels de couleurs étonnants mais très beaux.

Il y a énormément de street art, en particulier autour d’Otavalo, avec des couleurs profondes, de grands dégradés, des personnages très beaux et très grands, souvent des musiciens en pleine concentration ou des vieux sages au visage tueur. Les écoles sont peintes de messages pacifistes et écologistes, certaines rues de passage de l’Histoire locale.

Les maisons sont souvent de couleurs vives, sans organisation apparente : petit village ou métropole, tout y passe, un quart peut-être des maisons est peint, du saumon au violet en passant par l’anis et le rose Barbie. Quand les moyens sont plus limités, seule la façade sur rue est peinte, et les pignons sont laissés en parpaing brut.

Parfois, les toitures sont peintes aussi, oui vous avez bien lu, on a vu un chantier où ils peignaient les tuiles en vert juste avant de les poser. Comme il pleut souvent mais pas bien fort (on a l’impression), ça marche peut être a long terme mais j’avoue que ça paraissait assez futile.

Les sons

On nous avait prévenus, l’Amérique latine, c’est bruyant. Et en effet, le volume sonore est toujours assez élevé.

La cause de tous ce bruit est souvent la musique, généralement assez forte (comme dans les bus, voir plus haut), qui oblige tout le monde à hausser considérablement la voix pour s’entendre. Et vu que tout le monde gueule, il faut gueuler encore plus fort pour s’entendre.

Coté musique, on distingue deux grands types de musiques. La musique « hits de l’été » type techno-pop fun radio (avec l’omniprésence de la boite à rythme) version sud-américaine et la musique plus traditionnelle au rythme latin. Dans tous les cas, la plupart de la musique est chantée en espagnol, et contrairement aux films, le soft power américain n’est pas très présent coté musical ici.

Outre la musique, tout ici fait du bruit. Bien que différent d’en France, certains sont compréhensibles après un certain temps d’adaptation : les sirènes d’ambulance ou de police (reconnaissables), les radars de recul (ils commencent à faire des bruits d’OVNIS), d’autre sont moins communs (TOUS les passages piétons font pew pew quand le bonhomme est au vert).

Dans tous les cas, les bruits et signaux sonores utilisés sont très différents de ce que l’on trouve en Europe de l’ouest, et on se retrouve très souvent avec l’impression d’être entourés d’oiseaux étranges et de jouets pour enfants géants, vous savez, ces machins infernaux offerts par un cousin lointain dont on n’attend qu’une chose : que les piles se vident

Le manger et le boire

Comme on vous l’a mentionné, le moine franciscain Jodoco Ricke est très populaire en Ecuador pour y avoir importé le blé et l’orge afin de faire de la bière. Les pâtes ou la semoule comme on les connait, c’est quasi introuvable dans les épiceries, par contre la bière, ça, c’est un bon usage du blé !

Pour avoir sa propre statue, il suffit de d’introduire la bière dans un pays !

Comme autre boisson qui fait la fierté des ecuadoriens, il y a bien sur le café ! Malheureusement, tout le café qu’on a eu l’occasion de boire était très aqueux, à l’américaine, pas très parfumé et toujours très sucré. Du coup, là-dessus, on attend la Colombie pour relever le niveau, d’ailleurs quand on a petit-déjeuné avec deux Colombiens, ils ont été assez durs…

Troisième boisson, elle aussi déjà mentionnée, les jus de fruits. Mais j’en reparle parce que c’est vraiment trop cool. Dans n’importe quel boui-boui miteux, avec un menu de base, il y a un jus de fruit pressé sur commande. Bon, les boui-boui miteux n’ont pas un choix énorme, et même souvent c’est le jus du jour ou rien, mais c’est déjà super. Du coup, tous les restaus ont des stocks de fruits, et on comprend comment quand on voit les marchés. Une papaye mure, c’est 50 cents et ça vous fait du dessert pour 4 (ou 2 si vous êtes des morfales). Des grenades, des pastèques, des mangues, partout, pour une bouchée de pain, et croyez-moi, elles ont un autre gout que celles qui ont pris le bateau ou l’avion pour être mangées chez nous !

La palme revient à l’avocat, qui bien sur est délicieux, mais qui pousse partout (y compris dans la cour de certaines auberges). Un américain qui a ouvert une plantation de café dans la vallée d’Intag nous a déclaré « je nourris mes chiens avec. Ca pousse tout seul, tout le monde en a chez soi, il y en a tellement qu’ils sont invendables ». Vous vous doutez bien qu’on mange plein d’avocats.

Maintenant, les repas. Le repas le plus classique, qu’on trouve partout, qui coute pas cher et qu’on mange donc souvent, porte plusieurs noms, mais il est presque toujours le même. Le matin, c’est le desayuno, le midi, c’est l’almuerzo, et le soir la merienda. J’exagère un peu, mais vraiment un peu.

almuerzo

Ce repas coute environ 3$, voire 2$ chez une abuelita (une mamie qui bricole à manger) ou 5$ dans une région touristique. Oui, il contient du riz ET des patates, et oui, ça cale et on s’en lasse vite. De même le poulet ou poisson frit à tous les repas, c’est assez discutable, et je ne vous parle pas du bonheur des végétariens qui mangent donc… des patates et du riz ! En vrai, on trouve aussi d’autres choses à manger, mais il y a souvent des patates et/ou du riz avec, de toute façon ! (sauf au petit-déj, là on s’en sort mieux !)

Le maïs est un autre sujet. Il n’est pas dessiné parce qu’il n’est pas là à tous les coups, mais très souvent, on a des grains de maïs grillés, du pop-corn, ou carrément un morceau d’épi de maïs cuit. En plus, il est meilleur qu’en Europe.

Enfin, il y a la soupe, souvent servie avec le repas, en premier le temps que l’assiette arrive. Elle est parfois une bonne soupe comme chez nous, mais souvent c’est une ceviche, soupe froide au poisson et parfumée aux herbes, et c’est super bon ! Mais c’est un plat typique emprunté au Pérou parait-il…

Les gens

Il y a énormément de vendeurs de rue (et dans les bus), qui vendent vraiment de tout (du chewing-gum au barbecue), avec surtout beaucoup de fruits et légumes vendus directement dans la rue (« Mandarinas, un dollar ! » est crié par des jeunes femmes portant des sachets de 10 mandarines). Il est assez facile de marchander ou de discuter, et de se faire indiquer le chemin par les vendeurs divers.

Les gens en Ecuador semblent généralement très gentils, et prompts à nous aider. Se faire aider est d’ailleurs facilité par le fait qu’ils parlent assez lentement avec un accent très compréhensible (pour les novices en espagnol comme nous).

On a été assez frappé par la grande présence de population indigènes mixée avec la population de type espagnole, notamment à Quito et surtout à Otavalo. Les indigènes ne forment pas un groupe uni mais proviennent d’un grand nombre de clans, tous semblant vivre dans une certaine harmonie entre eux et avec le reste de la population (ce dont les écuadoriens semblent fiers, certains affirmant : « on est tous frères avec les indigènes », traduction littérale). A côté de ça, un de nos guides à Quito nous a expliqué aussi une sorte de fierté d’être en paix avec les autres pays, de n’avoir aucun conflit, ni interne, ni externe.

L’influence de la colonisation espagnole est très visible, notamment à travers les nombreux édifices religieux, mais le pays reste assez ancré dans ses racines pré-coloniales et même pré-Incas, et cela donne un mélange des cultures assez hétéroclite.

Vieille maison à l’andalouse au centre de Quito

Conclusion

On avait pensé commencer notre voyage à Quito parce que la ville avait l’air sympa, et continuer assez vite vers la Colombie. Finalement, même si Quito est assez sympa en effet, le reste du pays nous a beaucoup plus plu et ils nous semble qu’il y beaucoup de choses à y découvrir. Nous n’avons été que dans la partie nord des montagnes ecuadoriennes, c’est-à-dire une toute petite partie du pays : nos remarques ne sont peut-être pas valables en dehors de cette région.

NB : nous avons voyagé en mode sac-à-dos et confort faible à moyen. Notre budget final dans ce pays a été de 50€/jour à deux.

2 réponses sur “Hors série : ce qu’on a pensé de l’Ecuador”

  1. Merci Alice et Ben !
    Maintenant je reçois vos posts, que je dévore avec grand plaisir. Et qui me replongent presque …40 ans en arrière !
    J ai fête mes 23 ans sur la ligne équatorienne , avec Christine nous nous sommes aussi régalées d ‘avocats, de couleurs, de musiques locales , de balades quasi tous les jours , de hamacs, de rencontres surtout.
    Et … On avait encore plus aimé la Colombie !
    Bon vent à vous deux !
    Marion

  2. Émotion de retrouver certaines impressions qu’on avait eues. La fentillesse des fens, le me.ange de population, la nouffe qi, visiblement n’a guère changé, les bohages parfois sportifs en bus ou autre. Bravo de vous ouvrir ainsi et continuez dans la jie et la non’e humeur
    Que le vaya bien

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San Agustin – Jour 1 : encore du bus !

Aujourd’hui, pas grand-chose à raconter, la journée a été essentiellement passée en bus.

Un premier bus nous a amené de Mocoa à Pitalito (4h pour 150km), où l’on a mangé au terminal de bus. On y a vu des bus vers des destinations comme Palestina ou Armenia, alors on s’est dit que soit les bus colombiens allaient vraiment très loin, soit un certain nombre de villes colombiennes portent des noms de pays.

On a ensuite pris une camioneta jusqu’à San Agustin (un peu moins d’une heure pour 30km). Dans la camioneta (pour rappel, un pick up 4 portes), on était jusqu’à 16 personnes. Pas besoin de minibus dans le coin !

Pour ce qu’on est a vu pour l’instant, les bus coûtent autour de 6000 pesos (~1,75 €) par heure par personne, et circulent entre 25 et 40km/h de moyenne. Pour se rendre pleinement compte des temps de transports, il faut savoir que la Colombie est a peu près aussi grande que la France, l’Espagne et le Portugal réunis.

Ce soir on dors à la casa de François (François le français, évidemment). Mais le staff est colombien, et on s’est fait un ami barcelonais, alors on entraîne quand même notre espagnol.

Demain c’est balade à cheval dans les ruines archéologiques du coin (plein de photos avec Alice tout sourire sur un cheval à venir !)

P.S : comme on sait que vous êtes un peu déçus qu’il n’y ait pas grand chose aujourd’hui, on essaye de vous terminer l’article hors-série sur l’Ecuador rapidement.

Et puis comme il n’y avait pas de photos aujourd’hui, on vous met quelques photos de la jungle qu’on a traversés à Mocoa

Un chemin dans la jungle
Toujours un chemin dans le jungle
Vue de la fin du monde

Une réponse sur “San Agustin – Jour 1 : encore du bus !”

  1. Coucou les loulou,

    Pensez a noter plein de recettes du coin pour quand vous revenez <3

    En tous cas ca donne vraiment envie d'y aller (surtout la cloud forest en équateur)!

    Profitez bien et gros bisous sur les deux fesses probablement endolories par le cheval!

    Mathieu

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