Mocoa – Jour 3 : dernier bain avant la fin du monde

Nouvelle journée, nouvelle cascade, nouvelle balade en forêt. Cette fois c’est du sérieux, c’est THE attraction du coin, la cascade Fin Del Mundo mesure 80 mètres. On note que les gens du coin aiment les noms spectaculaires (trampoline de la mort, fin du monde…). Ils nous ont aussi demandé les coordonnées de proches en cas d’accident, expliqué que le guide était obligatoire par mesure de précaution et remis des bracelets jaunes numérotés, pour identifier nos cadavres ?

Commençons avec quelques bestioles. Demain, on quitte Mocoa, alors on arrêtera ces petites sélections naturalistes.

Bon on arrive à l’entrée du site touristique Fin Del Mundo, le guide est malade et il ne viendra pas, mais un autre est parti plus tôt ce matin avec d’autres promeneurs donc on pourra le retrouver au bout. Et puis si on a été à Hornoyaco hier, ça devrait aller niveau difficulité. Ce sera 30 000 pesos quand même, merci et bon vent (ça fait environ 9€ mais c’est aussi une nuit d’hôtel en centre ville… alors bon…). La marche était à notre rythme, la journée ensoleillée, le chemin bien entretenu (comme hier en fait), c’était chouette.

Sur le chemin, on a croisé pas mal de formes de vie, comme ces fourmis armées d’une détermination légendaire, ou ces singes qu’on entendait bien crier mais qu’on a jamais vu (du coup vous avez du son avec des explications visuelles !). On a aussi entendu des grondements, et après avoir pensé à un fauve quelques minutes (un peu figés entre l’envie d’aller voir et l’envie de s’en aller fissa), on a conclu à des outils mécaniques fort lointains.

Quand on a rejoint le cours d’eau (dont j’ai oublié le nom), ça a commencé à devenir très sympathique… (cliquez pour voir les photos en plus gros !)

Et on a atteint le bout. Cette cascade-là ne s’atteint pas par le bas, mais par le haut. Du coup, vue imprenable et vertiges sont au rendez-vous !

Comme le coin n’était pas trop moche, on est remontés un peu pour s’installer, pique-niquer, se baigner et farnienter !

Au retour, on a quand-même eu droit un peu au guide qui ne nous a pas expliqué grand chose, mais il était gentil. Comme le site fermait tôt (il fallait être partis pour 3h), on s’est dit qu’on pouvait passer au Centre d’Experimentation d’Amazonie, qui est une sorte de zoo qui soigne des bêtes de la forêt. On a fait du stop, on y est arrivés pour 2h50, et ça fermait aussi à 3h. On s’est dit que c’était pour faire rester les touristes plus longtemps, et on est rentrés !

Des bises !

Bonus : la dernière création de chez Mattel !

Papillon rose et transparent, avec accessoire feuille ou fleur violette étrange en haut de l’image. Super-choupi !

Mocoa – Jour 2 : ponts et cascade dans la jungle

Aujourd’hui, journée Indiana Jones dans la jungle !

Si ça c’est pas un pont vers l’arche perdue !

Avant tout, voici quelques champignons (que l’on a pas mangés … ni fumés)

Après avoir bien dormi, on a pas pris un petit dèj local (le poulet et le riz, on commence vraiment à s’en lasser), mais on s’est fait des tartines de confitures (pas très local, mais on s’est fait des oeufs très locaux).

On a ensuite pris un minibus qui passait pour aller à l’entrée du chemin vers la cascade de Hornoyaco. Après quelques minutes de descentes sur un chemin assez large, on a traversé un premier pont un peu branlant sur le Rio Mocoa, histoire de se mettre dans l’ambiance.

Pont sur le Rio Mocoa

On a ensuite suivi un chemin forestier qui s’est rapidement transformé en sentier fait de rondins de bois et de passages pierreux. Vu qu’il avait plu hier, c’était assez glissant en on a fait quelques grand écarts inattendus.

Début du sentier, on est déjà bien entouré de végétation
Les rondins de bois permettent d’avoir un sentier bien visible

Le sentier a ensuite plongé dans la jungle, et est devenu de plus en plus étroit, avec quelques ponts perdus au milieu d’une jungle luxuriante. On était seuls sur le sentier, on s’est pris pour des explorateurs (bon ok, des explorateurs à moins de 2h de marche d’une route et sur un sentier déjà construit par quelqu’un, mais on peut bien rêver non ?)

La dernière descente, assez longue, s’est faite dans un sentier de moins en moins visible en pleine jungle, avec heureusement quelques cordes pour s’aider dans les parties les plus abruptes (ce qui était rassurant, on savait qu’on était sur le bon chemin, ou en tout cas un chemin …)

Mais où est le chemin ?

On a finit par arriver à la cascade, content de ne pas s’être tordu une cheville ni s’être perdus. Et ça valait le coup ! On était seuls, perdus (façon de parler) au milieu de la jungle à contempler cette magnifique cascade de 50m de haut et la piscine naturelle d’eau claire qui s’est creusée a son pied.

Du coup évidemment on en a profité pour se baigner tout nus (non, on ne mettra pas ici les photos de Ben façon dieux du stade sous la cascade !). Elle était fraiche, mais ça faisait du bien, il commençait à faire chaud même sous les arbres.

Après s’être précipitamment rhabillés quand un australien et ses deux chiens sont arrivés pour faire trempette, on s’est tranquillement prélassés au soleil et Alice en a profité pour faire un dessin.

On a ensuite tranquillement refait le chemin inverse jusqu’à la route. De là on a pris une camioneta assez bondée pour aller en ville faire des courses (6 personnes dans la voiture, 4 avec des sacs et valises dans la remorque). Une fois rentrés à l’auberge en stop, on s’est tranquillement posé dans nos hamacs pour rédiger le blog. En bonus, on a filé un mini cours d’anglais au neveu de la proprio, c’était marrant.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Demain, c’est la fin du monde, mais on vous le racontera demain !

P.S :

Hier on vous a dit qu’on avait modifié un peu le fonctionnement des commentaires. En plus de les mettre sur la page d’accueil, on a fait en sorte que vous n’ayez pas à rentrer votre adresse mail (parce que c’est chiant, et parce qu’on respecte votre vie privée !).

Mais vu qu’on est pas très doués, ça  a crée un bug. Merci à ceux d’entre vous qui ont voulu laisser un petit mot gentil (on espère) et nous on prévenus.

Normalement, le problème est réglé (parfois, il faut un peu bidouiller le code avant que ça marche).

BONUS : Alice, la paparazzi des champignons :

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  1. Coucou les petits !

    ça y est, ça marche ?
    Je peux dire, maintenant, que je suis le blog tous les jours, que je suis accro et que je refile l’adresse à tout le monde ?

    Que je suis rassurée chaque matin de constater que vous avez échappés aux ravins, aux narcos, aux papillons ?
    Que j’adore réviser tous les jours que vous en profitez, que vous êtes heureux, curieux, enthousiastes ?
    Que vous avez raison de rester loin, pour un temps, des cyclones, séismes, baisse des APL et manifestations métropolitaines…

    Bises

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Mocoa – Jour 1 : piscine et hamacs

EDITO : Comme Internet marchait bien aujourd’hui, on a pu faire de la maintenance sur le blog. On a (normalement) réparé le système qui vous envoie des mails quand on publie des articles ! [merci de nous tenir au courant :)] On a aussi affiché sur la page principale les commentaires, comme ça vous pouvez nous raconter vos vies en retour. C’est pas qu’on demande de vos nouvelles, mais bon ça peut être sympa d’avoir vos idées, questions… Et puis comme ça on sera pas les seuls à jacasser ! (sinon, vous pouvez toujours nous envoyer un mail !)

Pour commencer, voici quelques fleurs :

Aujourd’hui, on avait bien mérité une pause. En plus, on a trouvé un super endroit pour la faire. D’abord, on s’est levés tard, ce qui est rare ! On a profité du wifi de l’hôtel (sans grand intérêt) de Mocoa pour chercher plus d’infos sur la région, déduit qu’on devait bouger un peu, on a petit-déjeuné et on est partis. On a fait entre 5 et 10km, et on s’est arrêtés.

En fait, autour de Mocoa, c’est la jungle. C’est pas tout à fait la même qu’à Mindo parce qu’ici c’est le bassin qui se déverse dans l’Amazone et donc dans l’Atlantique, et non pas le bassin du Pacifique comme en Équateur. Ca reste quand même de la forêt tropicale avec des bestioles partout et des plantes magiques (cf. ouvrage de référence). En vrai, on est pas très loin de la limite de la zone où la coca pousse et donc pas loin des enjeux dangereux, mais là où on est, ça pousse mal, donc c’est relax.

Notre auberge est donc un bâtiment tout simple, avec un dortoir en haut et deux chambres au rez-de-chaussée. Derrière, il y a une cuisine extérieure avec feu de bois, un coin hamacs, un jardin avec des légumes et des aromatiques, et des poules.

Sur le terrain d’à côté, où on accède par une porte, il y a quelques bassins de pisciculture, dont le premier est surmonté par une cabane cool pour bouquiner dessous.

Ca fait un peu vert comme ça, mais le temps est pas ouf et y’a plein de poissons !

Ensuite, il y a un chemin qui descend vers la rivière (boueuse, peu profonde, rapide et plutôt bruyante)

Si ça c’est pas le pays du marsupilami…

Et enfin, tout en bas… La piscine !

Les rebords et le fond sont en pierres cimentées, l’eau vient d’une source, elle est un peu vaseuse mais assez claire. On a le grondement de la rivière en fond sonore, et pas un chat en vue !

Notre hôte s’appelle Juan, on est les seuls voyageurs, y’a un petit restau en face, et internet marche bien. En plus, maintenant qu’il fait nuit, on entend les grenouilles, Juan joue de l’harmonica, y’a même un chaton qui fait des câlins. La vie est douce !

Des bisous, à demain !

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Entrée en Colombie : trampoline de la mort

Aujourd’hui, c’était la journée test de notre endurance en voyage en bus, et on a fait un sacré baptême du feu !    

Après avoir quitté notre hôtel glauque de Ibarra sans trop demander notre reste, on a pris le bus 7h15 pour Tulcan, la dernière ville équatorienne avant la Colombie.

Après 3h de bus sur la panaméricaine qui, bien qu’elle soit en meilleur état que les autres routes du pays, peut se vanter d’avoir des jolis dénivelés (avec les virages en épingle et les ravines sur le côté qui vont avec), nous avons débarqué encore en forme à Tulcan.

On avait estimé à 1h le temps total de traversée de la frontière, mais il nous auras fallu au total presque 2h :

  • 15min de taxi de Tulcan au poste frontière
  • 10min pour comprendre ou il fallait faire la queue (pas évident, on peut aller directement en Colombie sans passer par le poste frontière équatorien si on fait pas gaffe)
  • 35min d’attente pour avoir le tampon de sortie de l’équateur (belote)
  • 35min d’attente pour avoir le tampon d’entrée en Colombie (rebelote)
  • 10 min pour trouver un minibus-taxi et attendre qu’il se remplisse
  • Et enfin 15min pour aller au terminal de bus de Ipiales, la première ville colombienne.
Pleins de nouveaux tampons sur nos passeports !

On ne s’est pas attardé à Ipiales (qui n’a rien d’extraordinaire à l’exception d’une superbe cathédrale malheureusement trop loin du terminal de bus pour nous) et on a pris un bus pour Pasto.

Après 2h dans un bus très remuant (dans le sens amortisseurs mal réglés, pas dans le sens émouvant !), nous avons été déposés plus très frais à coté du stade de Pasto. Nous avons ensuite demandé notre chemin pour trouver le terminal de bus, qui n’était évidemment pas juste à coté. Bien conscients que nous n’avions pas traversé la meilleure partie de la ville, celle-ci ne nous a quand même pas donné envie d’y rester.

On a donc décidé qu’on avait encore assez d’énergie pour s’échapper du terminal de bus de Pasto (où, il faut l’avouer, on était pas très rassurés) et de continuer vers Mocoa, la capitale de la zone amazonienne de Colombie (et ville bien perdue au milieu de nulle part). On a voulu venir par ici parce que des blogs et des voyageurs en parlaient comme une zone d’aventures en pleine forêt, mais ce qu’on a appris pendant le voyage en bus en papotant avec nos voisins, c’est qu’au mois de mars, un énorme écoulement de boue a ravagé la ville. Du coup, on sait pas trop a quoi s’attendre.

La route entre Pasto et Mocoa est réputée pour être la plus dangereuse de Colombie et est surnommée el trampolin de la muerte (parents et âmes sensibles, la lecture s’arrête ici pour vous)

(cela dit, avant de la prendre, on a vérifié que les articles sur les accidents étaient vieux, et que la réputation de la route s’est améliorée. #ouimamanjefaisbienattention).

Mais cette route est aussi connue pour offrir de magnifiques vues. Comme on en a fait la plupart de nuit et que même si on l’avait fait de jour, ça secouait trop pour prendre des photos, on vous laisse le soin de chercher des images sur google (celles des paysages, pas celles des bus dans les ravins !)

Oui oui, il y a bien marqué 5h pour 150km !

On est donc monté à bord d’un petit bus 20 places, relativement récent (comparé à certains des cercueils sur roues garés à coté), et avons commencé notre route protégés par plusieurs vierge marie, jésus et crucifix (apparemment plus importants que les ceintures de sécurités, ne pas téléphoner au volant ou encore ne pas doubler sur une double ligne blanche sans visibilité).

Plus près de toi mon Dieu, mais pas trop près si possible !

Les deux premières heures zigzaguait pas mal, mais la route était principalement goudronnée. A la sortie de Pasto, on est passés devant un crématorium puis on a croisés une ambulance sirènes hurlantes, mais heureusement, on est pas supersticieux (sauf pour la vierge et jésus qui nous protègent). Au bout d’une demi-heure, on a eu de très jolies vues sur la laguna de la Cocha avec la lumière descendante (on a pas de photos, on était trop occupés à s’accrocher a nos sièges pour sortir nos téléphones ).

On s’est ensuite arrêté au village de Sibundoy pour une pause toilette et repas (enfin, nous on a décidé de rien manger quand ils nous on dit que la vrai zone du trampoline de la muerte allait bientôt commencer). On a aussi changé de minibus, le notre ayant apparemment des problèmes techniques (rassurant tout ça…)

Une fois repartis dans la nuit noire et le brouillard, le goudron est très vite devenu un lointain souvenir, et on était à la fois rassurés de ne pas voir les immenses ravines très proches sur le bord (dont aucune ceinture de sécurité nous aurait sauvé en cas de chute) et inquiet que le chauffeur ne les voient pas non plus. Les croisements avec les autres véhicules sont parfois très délicats vu l’étroitesse de la route, et on était plutôt content de pas être dans un gros bus. De même, un des avantages de rouler la nuit est que l’on voit les phares des voitures au tournants.

La route nous a parue vraiment interminable, à juste titre puisqu’au lieu des 5h annoncées il nous a fallu plus de 7h30 pour atteindre Mocoa (bon, ils disaient que ça dépendait de la météo et on a roulé dans le brouillard et sous la pluie de nuit…). On a finit par arriver à Mocoa vers minuit, sous une pluie diluvienne, et on s’est réfugié dans un hôtel encore ouvert. Au final, pour le bus, pas mal d’essence consommée, de pneus usés et d’amortisseurs secoués et pour nous, pas mal d’énergie mentale consommée, de fesses usées et d’estomacs secoués.

Du coup pour nous demain c’est grasse mat’, mais après on vous racontera nos nouvelle aventures dans cette ville au bout du monde.

P.S : Sur toute la longueur de la route Pasto-Mocoa, des panneaux indiquent la forme du virage suivant tout les 20m (ça faisait un peu rallye), et il y a de nombreux panneaux de limitations de vitesses à 30 Km/h ou de panneaux « attention, virage dangereux ». De notre point de vue, tous les virages sont dangereux et tout conducteur souhaitant survivre ne devrait pas dépasser 30 Km/h nulle part.

Otavalo – Jour 3 : ponchos et lamas

Hello !

Ce matin, c’était le grand marché d’Otavalo, sur l’immense Plaza Ponchos, qui porte très bien son nom, SURTOUT le samedi matin. Le marché s’étend sur toute la place et les rues adjacentes, et est fait de stands de vente d’artisanat local (et parfois un peu moins local, un peu comme au marché de Noël de Strasbourg). On y trouve donc pas mal de ponchos. Mais aussi de la maroquinerie (lire l’article d’hier), des bonnets tricotés par des mamies indiennes (ou des enfants chinois, difficile à dire), en forme de Pokemons, Spiderman ou Bob l’éponge, plein d’autres articles textiles, et un peu à manger (comprendre des sacs de grains ou d’épices de 50kg et des gamelles de toutes sortes de choses qui cuisent en crépitant)

Comme des bons touristes, on s’est acheté un truc : un item à rajouter sur notre inventaire, c’est-à-dire un deuxième petit sac à dos. Il s’avère qu’un seul petit sac c’est trop juste pour les grandes balades où on prend de quoi boire, dessiner et se couvrir. Bref, il est bleu, il est beau, il se plie et pèse pas lourd (ouf, on est toujours sous la barre des 20kg  portés !).

Ensuite, nous sommes montés au Parc Condor, qui abrite… (roulements de tambour) des condors ! En fait, il abrite un paquet de rapaces en tout genres, pour la plupart rescapés et soignés, pour certains nés en captivités des rescapés les plus vieux. On a eu un petit spectacle de vol (fortement motivé par des petits bouts de viande) et c’était sympa. Par contre, les condors ne sont pas sortis de leur cage, parce qu’il est interdit en Équateur de leur faire faire quoi que ce soit qui les mettrait en danger, y compris les laisser voler dans une région avec des câbles électriques. C’est un peu triste mais ça parait sensé aussi. Plus qu’à espérer qu’ils feront plein de bébés pour que leur rareté ne fasse plus d’eux des créatures de musée.

A la sortie du parc, on a cherché un sentier pour couper directement de la colline où sont les rapaces à une vallée sympa pas loin avec une grande cascade. On a très vite rencontré un couple de voyageurs belges un peu comme nous qui cherchait la même chose. Un local nous a indiqué un chemin approximatif et on s’est lancés. L’un dans l’autre, c’était une bonne expérience, mais on a vite atterri sur un sentier de cross hyper-abrupt, qui zigzaguait dans la forêt et la poussière, et ça a été un sacré bazar de descendre. On a pas de photos du chemin lui-même, on était trop concentrés, par contre, on vous a fait un schéma !

Cela dit, on a bien trouvé le joli chemin de la cascade, et on s’est arrêtés manger dans une sorte de hameau indigène où des mamies cuisinaient dans un appentis et un mec passait avec des lamas. C’était très bon, mais on espère que depuis ces 10 jours qu’on est partis, nos estomacs se sont bien accrochés pour résister à ce genre de circonstances !

Toujours avec nos compagnons belges, on a marché jusqu’à la cascade, et c’est vrai qu’elle était chouette.

En voulant retourner à la ville, on s’est aperçus qu’on était arrivés à la vallée de la cascade totalement par la fin, et on s’est retrouvés dans un village de façon pas vraiment anticipée, mais comme ça on a chopé une camioneta pour rentrer !

Bon, cette journée était assez longue. Mais c’est pas fini ! On a récupéré nos sacs à l’auberge et trouvé un bus pour Ibarra, où nous dormons ce soir dans un endroit pas très glamour, quoique propre, pour prendre un autre bus demain matin vers la frontière colombienne ! Les aventures continuent !

De gros bisous à tous ! Bientôt, un article hors-série sur l’Équateur.

PS : les photos avec les lamas coutaient 1$, alors on en a pas fait. Mais le monsieur a dit que si on leur touchait la têtes, ils allaient cracher. On s’est sentis très Capitaine Haddock, mais on a pas tenté 🙂

Otavalo – Jour 2 : cuir et randonnée

Cette photo n’a pas du tout été photoshoppée …

Aujourd’hui, on a décidé d’explorer un peu les environs d’Otavalo.

Ce matin, on a été en bus à la petite ville de Cotacachi. La ville en soit n’a rien d’extraordinaire (mis à part quelques street arts sympas), mais elle est surtout connue pour ses objets en cuir.

La plupart des magasins vendent donc des objets variés en cuir local (d’ailleurs on a vu quelques vaches dans le coin, alors qu’on en avait pas beaucoup vu en équateur jusque là), fabriqués sur place par les différentes communautés indigènes.

On s’est donc procuré une petite sacoche en cuir pour planquer les papiers parce qu’on trouvait la banane un peu trop visible (et comme ça non seulement on ramène un souvenir, mais en plus ça nous sera utile pour le voyage)

Après Cotacachi, on a pris une camioneta (fourgon de transport local,utilisé comme taxi) qui nous a amenés au lac de Cuicocha, qui s’est formé dans un cratère crée lors d’une explosion volcanique. Au milieu de ce très grand lac se trouvent deux îles, formés lors d’éruption postérieures.

On vous met quelques panoramas (dont on a un peu baissé la qualité sinon vu la qualité de la connexion Wi-fi de l’auberge, on serait parti d’Otavalo avant d’avoir pu poster l’article !)

On a donc pique-niqué autour du lac, puis fait une partie de la randonnée qui fait tout le tour du lac, et qui permet d’avoir de très belles vue à la fois sur le lac et sur toute la région d’Otavalo.

On en a aussi profité pour bien bronzer (les nuages, c’est trompeur, surtout à 3000m d’altitude !) et aussi faire la sieste (et dessiner, pour Alice).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, demain c’est jour de grand marché à Otavalo (ah si, j’oubliais, pour rentrer de Cuicocha, on s’est fait prendre en stop par un camion de pompiers, c’était marrant).

P.S : parce qu’on est vraiment sympa (et comme ça Ben a pu faire ses premiers pas sur Photoshop, après sa découverte du mode panorama), on vous a fait un GIF des vagues sur le lac. C’est en accéléré, mais il y avait quand même pas mal de vent en vrai !

 

Otavalo – Jour 1 : le retour dans les montagnes

Ce matin, où nous étions levés tôt puis endormis dans des bus successifs (5h au total), n’a pas été palpitant. L’arrivée à Otavalo a signifié la fin des moustiques, le retour de la pollution (mais bien moins qu’à Quito, la ville est beaucoup plus petite) et la fraicheur de l’altitude.

La ville est très calme, car on est non seulement hors-saison mais en plus hors activité principale. La foule est attendue pour le grand marché de samedi, mais entre temps, les auberges et restaus sont d’un calme royal, et ça nous permet de profiter de la vue sur les montagnes qui entourent Otavalo de presque tous les cotés.

La promenade au centre (pas très grand), nous a laissé quelques beaux points de vue, et s’est terminée à la terrasse d’un bar très européen (on se serait presque cru en France, avec de la musique qu’on connaissait et des bières locales IPA). Ça fait aussi du bien de stopper un peu le dépaysement et de souffler en prenant le temps.

Demain, les aventures reprennent. D’ici là, des bisous !

Mindo – Jour 3 : orchidées et colibris

Aujourd’hui, journée glandouille (contrairement à hier).

Journée Pantouflarde !

Ce matin on est pas allés en ville pour el desayuno comme hier, mais on a pris un petit dèj à l’auberge, plus européen (les toasts au fromage et les boulettes patates-maïs, on a déjà fait hier). Ce matin, c’était aussi rédaction du blog (le post précédent, vu qu’on avait du retard) et tri des photos.

Notre grosse activité de la journée a surtout été la visite d’un jardin où poussent de nombreuses orchidées et autres plantes, et ou il y a un coin abritant un grand nombre de colibris.

C’est plus un jardin à ce stade, c’est une jungle !

La guide était très sympa et nous a expliqué (en espagnol, histoire qu’on s’entraine) les noms et particularités des différentes plantes présentes. Ensuite, on a pu se balader tranquillement dans le jardin (et Alice a pu faire des aquarelles).

Certaines orchidées ont des formes de fleurs qui leur ont données leurs noms, comme les orchidées tête de singe (ou scientifiquement Dracula Simia, mais c’est moins drôle) :

D’autres ont des fleurs qui pourraient être des personnages de Mario Kart, ou une sorte de Cthulhu miniature :

Sinon, on a aussi croisés des fleurs en forme de chien de garde, et d’autres qui rappellent des danseuses de flamenco :

Minute culture générale  : le mot orchidée vient du grec orchis, qui signifie testicules, car les tubercules de certaines orchidées leurs ressemblent. L’image suivante n’est pas du tout une orchidée (c’est une plante qui mangeuse d’insecte) mais elle illustre bien le propos :

El testículo grande !

Maintenant que vous êtes au point niveau botanique, parlons de colibris. Le colibri, c’est le seul oiseau capable de faire du sur-place grâce à ses ailes pouvant atteindre 200 battements par seconde (la minute culture générale n’est pas finie en fait !). Du coup, le bruit qu’ils font est assez impressionnant pour des oiseaux de si petite taille.

Petits extraits :

On vous a fait un Gif parce que c’est à la mode !

Sinon, pendant qu’on glandait sur les hamacs à l’auberge, un petit mammifère est venu subtilement grappiller sa pitance.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Demain, on prend le bus à 6h30 pour essayer d’arriver pas trop tard à Otavalo.

PS :

Petit bonus avec une plante avec la grande gueule et la coupe de cheveux (toute ressemblance avec un président américain serait fortuite et involontaire).

Make Orchids Great Again !