Sortie du Nicaragua

Aujourd’hui était dédié aux valises et aux transports !

On a fait un dernier tour dans Léon avec notre ami Markus, pour boire un jus de fruits frais et profiter de la chaleur et de la poussière <3

Ensuite, on s’est attelés à nos sacs. Comme on est des gros radins, on a acheté qu’un seul bagage en soute. Ce soir, on vole low-cost, et tout est payant, et un bagage coute environ le prix du billet (donc pas énorme, mais quand même). Du coup, c’était le grand jeu de bagages.zip, à coup de cordes à hamac, boucles et mousquetons, pour jumeler nos deux sacs de rando, fourrer les choses les plus lourdes dans un petit sac à dos et mesurer le tout !

 

Challenge réussi puisqu’on est à 17,6 kg de bagages en soute pour 18 kg autorisés, sans compter le plastique de protection qui fait croire aux agents que oui, ceci est bien UN bagage 🙂 On a aussi du vérifier que la somme longueur + largeur + hauteur de l’ensemble faisait bien moins d’1,57 m, parce qu’avec les retard units unités impériales ça tombe jamais bien juste !

A Léon, on a pris un vélo-taxi pour aller au terminal (un mec qui pédale derrière une charrette, l’ensemble sous un toit pour faire de l’ombre) et c’était sympa pour voir la ville autrement. Ensuite, un mini-bus nous a emmené jusqu’au terminal de Managua en 2h avec le double-sac sur les genoux, et là, un taxi normal avec un coffre nous a emmenés à l’aéroport. On y est depuis plusieurs heures, ils nous en reste encore quelques unes, mais on a du wi-fi, des films et des cookies, et y’a même du poulet frit à côté !

On devrait décoller à 2h et demie du matin (9h30 en France) et atterrir en Floride demain matin, pour une journée d’exploration (peut-être) avant de reprendre un vol nocturne pour la Nouvelle-Orléans !

Pour ceux qui voudraient suivre les vols (parce qu’on sait qu’il y en a) : ce soir et demain. D’ici là, des bisous !

Léon – Jour 4 : glandage et bières

Aujourd’hui, on a vraiment rien fait !

Bon, vu qu’on est dans un hôtel de standing, on rentabilise ! Ok, c’est pas le Hilton, mais par rapport à ce à quoi on s’est habitué, ça nous fait un choc ! Les fenêtres ferment (et isolent vraiment du bruit), il y a une piscine, on a la clim (qu’on ne règle pas aussi froid que les locaux heureusement) et les rideaux sont épais (pour une fois tout le monde nous voie pas à oualpé dans notre piaule…).

Du coup on a fait la grasse mat’, puis on a été manger le très bon petit dèj inclus, et on est retourné glander. Après tout, il faut bien qu’on se repose avant de passer deux jours à voyager dans les aéroports.

En début d’après-midi, la faim nous a poussé à sortir de notre tanière et on a été se manger du poulet frit bien gras (parce qu’on va manger tellement sain pendant les fêtes de noël 😉 ). On s’est ensuite baladés en ville histoire de prendre le soleil encore un peu avant de retourner à l’hiver, et on en a profité au passage pour se négocier un petit hamac à ramener en souvenir 🙂 .

On pensait rentrer à l’hôtel avant d’aller un dernier coup au ciné, mais au final on s’est décidés pour une bière en terrasse. Nos deux voisins de table, deux jeune Nicaraguayens, nous on invités à nous joindre à eux et on a passé un bon moment à discuter de sujets divers (en espagnol), agrémenté de quelques bières.

Le selfie au bar

Bon du coup après le bar on avait loupé la première séance de ciné, donc on est rentrés à l’hôtel, en passant devant ce qui doit être le marché de noël du coin…

Mais où est le vin chaud ?

La deuxième séance de ciné est maintenant, mais on a grave la flemme (déjà que j’ai bien la flemme d’écrire le blog…). Donc pas d’autres aventures pour aujourd’hui. Et comme on sera en train de voyager, il est probable qu’il n’y ait pas d’article avant mardi (voir mercredi, en France). Mais promis, on vous racontera comment on aura casé le hamac dans notre unique bagage cabine autorisé dès qu’on sera bien arrivé à la Nouvelle-Orléans !

Leon – Jour 3 : églises, coupoles…

Aujourd’hui, on a enfin visité Léon !

On a commencé par quitter notre auberge et migrer vers notre dernier hébergement en Amérique Centrale. Pour fêter ça, on a pris un truc un peu plus classe, et on a bien fait vu que l’autre a un wifi pourri et a essayé de nous arnaquer sur la fin. Du coup, on a une piscine, un internet rapide comme l’éclair, et on est tout près du centre !

Le centre, parlons-en. On a fini par explorer les rues de Léon, qui se finissent souvent par une place et/ou un édifice religieux !

Et comme dans la plupart des villes qu’on a vu, l’église centrale (ici la cathédrale) offre, pour une somme modique, un accès à un panorama sympa ! Ici, on est carrément montés sur le toit, qui est en ciment peint en blanc (ne posez pas de question, on a aucune réponse) et on a du enlever nos chaussures pour ne pas l’abîmer ! C’était un peu surréaliste, mais sympa.

Du coup, on avait plein de vues sur les environs, avec des volcans partout autour de la ville, et les parcs, places, rues et jardins de Léon !

L’ambiance de la ville est assez sympa, mais la ville est super bruyante ! Il y a toujours un magasin qui met de la musique à fond, des klaxon, un tambour quelque part, une moto qui passe en vrombissant ou les cloches d’une des nombreuses églises pour vous ramener à la réalité. Ça ne nous a pas empêché de nous arrêter ici et là pour observer la ville ou boire une limonade…

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Après cette balade, on a recroisé un voyageur allemand rencontré à Salinas Grandes, on est allés boire quelques bières et casser la croûte avec lui, et après il était tard !

Des bisous, à demain !

Leon – Jour 2 : dernière baignade dans le pacifique

Aujourd’hui, on a quitté la plage.

Bon, on a quand même profité de la matinée pour se baigner (et faire la danse du sable brûlant au passage…). Les vagues étant toujours aussi grandes, nos collègues surfeurs étaient de sortis (bon, au total on était au maximum 5 personnes dans l’eau, donc y’avait pas foule non plus !). Et puis Alice en a aussi profité pour faire une nouvelle aquarelle  🙂 .

Dernière vue sur le pacifique

Après on a été à l’arrêt de bus vers 12:30, heure de passage du bus. Après 30min d’attente un local est venu attendre le bus et nous a dit qu’en fait c’était 13h. Donc à 13h30, le bus est arrivé peinard, et on est rentré vers Léon.

A l’arrêt de bus, y’avait pas foule !

Le temps d’arriver à Léon, de revenir à l’auberge, de ressortir faire une machine (on était vraiment à cours !) et de rentrer fignoler le blog d’hier (on n’avait pas le Wi-fi sur la plage), il faisait déjà nuit. Donc on est ressortis et on a marché jusqu’à la place centrale, où c’était un peu la fête, avec des groupes de tambours et de gens en anti-échasses (en gros, des gens qui portent des grosses figurines géantes sur eux, on voit juste leurs pieds qui dépassent). On a mangé quelques tacos à emporter, mais on était un peu crevés et de nombreux ados jouait avec des pétards, ce qui devenait un peu lassant à force, du coup on est rentrés histoire de prendre un repos bien mérité.

Léon by night

Donc encore un fois, pas beaucoup d’info sur Léon, mais promis demain on vous fait quelques photos de jour 😉.

P.S : N’oubliez pas de descendre voir l’article d’hier, posté en même temps que celui-ci, histoire de pas louper la SUPER VIDÉO DE BÉBÉS TORTUES !!!

Salinas Grandes – Jour 1 : des bébés tortues !

Ce matin, on a mis quelques affaires dans un sac et laissé le deuxième à l’auberge, et on est partis pour une aventure sur 2 jours à la plage.

C’est probablement notre dernier arrêt à la mer, et en tout cas le dernier au Pacifique !

On a donc traversé les rues de Léon, puis pris un bus qui nous a déposé à un embranchement sur la Panaméricaine

 

De là, on espérait trouver un autre bus, mais les filles qui l’attendaient nous ont dit qu’on en avait pour au moins une heure, alors on a décidé de marcher un peu. Et là on a commencé à péter notre record des moyens de transports fous ! D’abord, un vieux monsieur qui vendait des légumes aux maisons le long de la route nous a emmenés pour un bon moment, il était très gentil et sa charrette secouait un peu, c’était marrant. Ensuite, il nous a posé parce qu’il changeait de route, et là, un pick-up s’arrête et nous emmène sur la fin du voyage sur la plateforme !

 

Du coup, on est arrivés bien plus tôt qu’on pensait dans notre petit coin parfait de plage déserte, et on s’est un peu baignés et on a glandé en attendant la fin d’aprèm pour l’évènement principal… C’était très dur.

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wp_20171129_006_rAlors que les ombres s’allongeaient (vers 4 h) on a rejoint le Day Resort au bout de la plage, qui appartient aux gentils gens du pick-up, et on a bu une bière, avant de continuer à péter le record des transports fous. Ici, un quad attelé avec une remorque 3-4 places humaines ou 6 places pour planches de surf (mais pas les deux en même temps).

­­De là, on a rejoint le Vivero de tortues pour assister au retour à la mer d’environs 500 bébés fraichement éclos ! Sont-y pas mignons tout plein ?!

Ici, les 4 espèces de tortues marines viennent pondre des œufs (chacun son rythme et sa saison) et comme les œufs de tortue sont une denrée de luxe, les nids sont souvent pillés et les œufs vendus au marché noir. Du coup, l’astuce, c’est d’acheter au même prix les œufs aux braconniers pour les aider à éclore au lieu d’en faire des omelettes ! Du coup, ici, il y a Scott (et d’autre gens font ça ailleurs), qui récupère des dons et des subventions et enseigne aux ramasseurs d’œufs comment bien les manipuler pour ne pas abîmer les embryons (ils doivent être transportés dans les 3 heures après la ponte, sinon couic).

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Une fois au Vivero, ils sont re-enterrés mais dans des sacs, avec le sable de la plage, bien lavé pour éviter les bactéries, les œufs d’insectes, les crabes etc. et après 45 à 55 jours, ils éclosent et remontent en haut du sac ! De là, ils sont remis sur la plage, ils s’en imprègnent pour savoir où revenir quand ce sera leur tour de faire des bébés, et zou, à l’eau !

En ce moment, il y a environ 29 000 œufs (si je me souviens bien) au Vivero, qui ont un taux d’éclosion de 90%, contre 60% dans des nids « normaux », et c’est la haute saison des bébés tortues ! Une fois relâchés, 1% d’entre eux arriveront à l’âge adulte (la vie dans la mer, c’est pas facile). Evidemment, la difficulté de ce système, c’est que pour l’instant, vu les quelques touristes par jour qu’il y a sur la plage, le business plan est pas stable, surtout qu’il faut égaliser le prix avec celui du marché noir (et les amateurs d’omelettes aiment pas trop ça…). Du coup, ce sont les dons qui permettent d’acheter des œufs…

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Léon – Jour 1 : cigares et bus

Aujourd’hui, on a visité une fabrique de cigares.

Bon, vous excitez pas, ceux là c’est les rebuts !

Ce matin, nous étions encore à Esteli, où l’on a visité une petite fabrique de cigares. On était que trois touristes à faire la visite, nous et une allemande, et le guide ne parlait que espagnol (ce qui n’était pas prévu), du coup l’allemande était un peu perdue, donc on a fait la traduction (de l’espagnol vers l’anglais, parce que vers l’allemand c’était vraiment trop fatiguant 😉 ).

A part cet exercice linguistique, la visite était très intéressante. On a commencé par un petit topo sur les différents types de feuilles des plantations de tabacs, et leur utilisation dans le cigare. Celui-ci est donc composé de 3 parties :

  • Le cœur du cigare, qui est le plus important et lui donne tout son arôme. Le tabac utilisé pour cette partie est essentiellement cultivé au Nicaragua, afin de bien contrôler la qualité du produit. Il représente une énorme majorité du tabac utilisé pour le cigare.
  • La coque, qui sert à entourer le cœur et le maintenir dans sa forme de tube. La majeure partie du tabac utilisé pour cette partie est importé d’Ecuador ou du Mexique, car c’est moins cher là-bas.
  • La peau, la finition qui permet au cigare d’avoir son aspect extérieur bien lisse et régulier. Pour cette partie (comme aussi un peu pour la coque), on utilise des feuilles qui sont plus élastiques et peuvent donc prendre la forme tubulaire sans se craqueler.
Les étiquettes indiquent quels ouvriers ont participés à l’élaboration du lot, et quel est l’acheteur.

La fabrique de cigares se fournit dans différent types de feuilles, et assemble différents mélanges pour le cœur (le plus important), en utilisant différentes quantités de différentes feuilles afin de faire varier les arômes. Les acheteurs (gros producteurs de cigares), viennent ensuite essayer les différentes versions et choisissent celle qui leur plait, et spécifient également leur préférence pour la coque et la peau. La fabrique doit alors se débrouiller pour lancer et maintenir une production qui recréé l’équivalent exact du cigare sélectionné.

Pour se faire, les cigares sont contrôlés tout au long de la production, et le moindre défaut met le cigare concerné au rebut. Évidemment, les cigares ne sont pas jetés, mais re-broyés pour être réintégrer dans le cœur de futurs cigares. Mais quand on broie un cigare, on broie à la fois le cœur, la coque et la peau, qui sont de qualités différentes. Refaire un cœur de cigare à partir de ce mélange donne donc des cigares de piètre qualité. Et ce sont ces cigares là qui sont donc vendus peu cher dans les magasins à touristes, afin de persuader les néophytes qu’ils font une bonne affaire (alors qu’aucun connaisseur n’achèterait de cette came !).

Tri des feuilles

Coté étapes de fabrication, on commence par la récolte et le séchage des feuilles sous hygrométrie et température contrôlées. Quand on les entend parler de la fermentation du tabac et de toute ces subtilités, on sent que le domaine est au moins aussi complexe que la vinification ! Une fois les feuilles triées par catégorie (intensité, couleur, arôme, …), on les amène dans la salle de fabrication principale.

Dans cette salle, on trouve des paires hommes/femmes qui travaillent à une vitesse très impressionnante : l’homme roule les feuilles du cœur entourée d’une demi-feuille de coque, ce qui donne une forme tubulaire à l’ensemble. Afin que cette forme perdure, ces débuts de cigares sont placés dans des moules mis sous presse. Une fois le tube stabilisé, la femme prend le relais et enroule le tube dans une demi-feuille de peau avec beaucoup de soin, afin de donner son aspect final au cigare. Le tout est maintenue par une colle « organique » (on en saura pas plus).

Un demi moule à cigare (l’autre partie vient se refermer dessus)

Au final, une visite très intéressante, mais qui interpelle un peu sur les conditions de travail des fabricants de cigares. Les pièces sont petites et peu ventilées et l’air est saturé en odeur de tabac, mais très peu d’ouvriers portent un masque. On se demande un peu quelle est l’espérance de vie de tels travailleurs…

Voilà, a part ça on a pris le bus pour Léon vers 3h de l’aprèm, après s’être fait refoulés du mini-bus d’avant car il était plein. Du coup on est arrivé de nuit à la gare de bus débordante d’activité, où l’on a encore dû se frayer un chemin à travers des hordes de taxis (motorisés ou à pédales) avant d’aller trouver notre auberge. Donc même si l’article est situé à Léon parce qu’on y dort, on peut pas vous dire grand-chose sur la ville pour l’instant (à part qu’il y a un très bon restau à ceviche… oui, on s’est fait plaisir ce soir 😉 ).

P.S : petite photo bonus du panneau interdiction de fumer dans une fabrique de cigare (avec le mec qui s’allume un cigare en prime)

Esteli – Jour 3 : sculptures et paysages

wp_20171127_12_00_36_pro_rAujourd’hui, on était comme en Provence ! On est allés dans la réserve de Tisey, et la forêt est toute sèche là-bas, avec des aiguilles de pin par terre et des roches qui affleurent (bon, y’avait aussi des volcans au fond mais bon…)

Pour arriver là-bas, on a du se lever a 5:30, c’était la grande joie. On a chopé un taxi pour les 4 bornes qui nous séparaient du terminal de bus, et on est partis à l’heure en mangeant des bananes et des biscuits, parce qu’à 6 heures du mat, tous les bus partent, mais y’a pas encore moyen de petit-déjeuner…

wp_20171127_07_45_03_pro_rOn a commencé la visite par la Finca El Jalacate, ou vivent Alberto Gutierrez, ses 3 frères et sa sœur. Ils sont vieux, c’est la ferme de leur famille, et Alberto est sculpteur. Ça fait 40 ans qu’il attaque la montagne avec un ciseau et un marteau (toujours les mêmes) et qu’il y marque ses obsessions : les grands animaux, les apôtres, les figures historiques nicas, et quelques autres. Le résultat est impressionnant, et il est ravi de nous en parler, quoique son discours est un peu décousu et revient à ses sujets de prédilection (les cyprès qu’il a semé récemment et la forêt comme elle est belle, entre deux éléphants et jaguars sculptés).

Comme on était arrivés tôt, on nous a offert un café et un gâteau dans la cuisine familiale, où jouaient des chatons sous la cuisinière au feu de bois. La sœur de Don Alberto, qui s’occupait de nous, nous a parlé de la pluie et du beau temps, avant de nous demander de payer notre café et de nous emmener dans la mini boutique d’artisanat « local ». On a été un peu déçus. Quand on a signé le registre des visiteurs en sortant, on a compris : environ 30 touristes par jour se paient la descente dans les graviers, traversent le bout de forêt et parcourent les chemins sculptés, depuis plusieurs années, pour un total de 80 000 personnes… Et le seul bus pour le coin est à 6:30… La plupart des gens doivent venir en 4×4 parce qu’on était les seuls touristes dans le bus… Heureusement que les vues sont pas trop moches !

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On a continué vers le hameau de la Garnacha, connu pour sa fabrique de fromage. Y’a aussi d’autres artisans, et de jolies balades avec des vues fort fort lointaines (ben oui quand même, parce que le fromage bon… entre celle qui aime pas ça et celui qui vient de Franche-Comté, il en faut pour nous impressionner !). Du coup on a visité, et on s’est arrêtés casser la croûte. A la demande de certains, voici une photo d’un repas basique pas cher qu’on mange en moyenne 10 fois par semaine !

wp_20171127_10_51_33_rich_rUne assiette avec du riz, des haricots, du poulet. Un peu de salade, de la tortilla (qui est ici une galette et pas une omelette). Deux jus de fruits de saison, ici orange. Mine de rien, ça cale, donc parfois, on partage ! (et aujourd’hui, y’avait même un bout de fromage)

Le village commence à s’ouvrir aux tourisme en faisant visiter la fabrique de fromage, en améliorant les chemins de rando, qui sont en très bon état, avec des bancs et des ponts, mais qui sont encore très courts ! Ils essaient de mettre en place un tourisme « communautaire » comme on dit ici, c’est à dire de faire rentrer les touristes dans la vie quotidienne des habitants, et de verser directement le plus de profits possible aux gens du coin qui participent.

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On a donc emprunté les deux principaux chemins (pour un total d’environ une heure, sieste sous les acacias incluse), et on est passés par le mirador sur le Cerro Apaguajil, d’où on voit, parait-il, jusqu’au Salvador. On est pas assez calés sur la géographie locale, mais on veut bien le croire, et de toute façon c’était beau !

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Une fois notre balade terminée, on est allés vers la route défoncée où on devait retrouver le bus, mais on était en avance, alors on a fait du stop. C’est un chauffeur privé (genre Uber) qui rentrait vers Esteli et nous a emmenés (gratos), et ça faisait tellement longtemps qu’on avait pas été dans une voiture confortable, avec amortisseurs, radio correcte et ceinture de sécurité, qu’on était presque contents qu’il conduise comme un fou !

En rentrant, on a réalisé qu’on rentrait en France dans 16 jours, ça nous a fait un choc. On a quand même fait des pâtes dans la cuisine de l’auberge, et comme on s’en lasse pas, on vous met un dernier paysage avant d’aller au lit !

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Des bisous, a demain !

Esteli – Jour 2 : street art et organisation

Aujourd’hui, on avait prévu d’aller se perdre dans un village avec des randos sympa et du fromage.

Ceci n’est pas un village qui fabrique du fromage !

Mais il n’y a qu’un seul bus pour y aller dans la journée, et c’est à 6h30 du mat’, sachant qu’on est assez loin du terminal de bus. En plus on avait pas le choix, on s’est renseigné pour le stop mais c’est vraiment trop perdu on nous a dit qu’il y avait peu de passage.

Donc quand le réveil à sonné à 5h30, on était pas super chauds. En fait, on était vraiment pas chauds, du coup on a décidé de se rendormir. Et donc on ira demain ;). Du coup aujourd’hui, on a essentiellement organisé la suite du voyage et visité la ville d’Esteli.

Pour l’organisation, ça nous fait bizarre de savoir où on sera pour quasiment toutes les nuits restantes du voyage, jusqu’ici c’était vraiment à l’impro. Mais avec l’avion à Managua dans une semaine, on peut pas trop refaire des détours à l’arrache (bon, on va quand même faire un petit détour, mais on vous en dira plus plus tard !).

Une des rues principales d’Esteli

Pour la visite de la ville, il n’y a pas grand chose d’intéressant (à part une cathédrale repeinte récemment), c’est un peu comme Matagalpa, la grande ville du coin entourée de parcs nationaux et de fermes. On note quand même que la ville parait plus animée et bruyante que Matagalpa, avec plus de magasins et de panneaux publicitaires.

Ce qui nous a le plus plu dans la ville, c’est les peintures murales présentes à divers endroits de la ville. Certaines d’entre elles ont été réalisés par les écoles du coin. Et c’est vraiment cool de voir autant de murs couverts de dessins colorés plutôt que d’avoir des rues grises. On vous poste quelques photos de celles qu’on a croisés aujourd’hui.

 

Le super gros panorama qui fait ramer l’ordi !

Dans la soirée, on a été au ciné voir la ligue des justiciers, mais même si on était contents d’être au ciné, c’était pas le meilleur film qu’on ait vu (bon, le fait qu’on entende pas mal le film projeté dans la salle d’à coté n’a pas aidé 😉 ).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, demain on essayera de se lever plus tôt !