Bocas del Toro – Jour 5 : paperasseries

Edito : Argh ! On a oublié de poster hier soir ! Le texte était prêt mais on a pas appuyé sur le gros bouton rouge… Désolés !

Aujourd’hui, on s’est occupés de choses qui devaient être faites, mais qui n’intéressent personne. Comme par exemple nos demandes d’ESTA. L’ESTA c’est l’autorisation d’entrer aux États-Unis, ça se demande a l’avance (autant que possible et de préférence avant d’acheter des billets d’avion) et ça coute 14$ par personne.

C’est marrant parce qu’avec les passeports biométriques, on a plus besoin de Visa puisqu’on est déjà électroniquement traçable, mais comme c’était pas drôle, maintenant il y a l’ESTA. Ça, ou les douaniers américains sont jaloux de leurs confrères pour qui le bakchich est courant, alors ils le généralisent et le font payer en ligne, par carte bleue ou Paypal (bravo Paypal, d’ailleurs, pour être accepté par le gouvernement comme moyen de paiement, Elon Musk a vraiment la cote ces temps-ci).

On a aussi fait la lessive, cherché des renseignements pour la suite de notre parcours, dont on a maintenant bien dépassé la moitié, et aussi un peu les comptes. Ce soir on a mangé dans un restau plutôt cool qui servait du poisson à tomber par terre, comme par exemple un filet mariné au citron et gingembre avec des légumes frits dans l’huile de coco et du riz au lait de coco (c’est très coco par ici, en même temps ça pousse comme du chiendent et quand c’est mur ça tombe par terre, trop pratique). Si l’huile de coco n’était pas si chère en Europe, on devrait tous s’y mettre parce que c’est délicieux, sain, et en plus ca repousse les no-see-um, doux surnom des sandflies, mouches qui piquent les mollets et boivent le sang en laissant des tas de boutons qui grattent horriblement.

Sur ces choses charmantes, on vous embrasse ! A demain !

Bocas del Toro – Jour 4 : journée aventure !

Aujourd’hui, on a plein de choses à raconter !

A l’aventure !

Bon, au début on avait pas super bien commencé. On avait organisé hier une grande excursion pour la journée d’aujourd’hui, censée commencer à 10h (en fait 10h30, on s’était mal compris). Mais en fait le guide n’est arrivé que vers 11h30. Bon, c’est les caraïbes, on sait que tout est lent. Mais ici, contrairement à la côte colombienne, on sent que le tourisme est plus organisé, où peut être qu’ils sont habitué à des touristes plus exigeants qu’à Capurgana. en tout cas, le guide s’est excusé, a fournit une explication pour son retard (et visiblement, ce n’était pas la gueule de bois) et à immédiatement proposé de rallonger la sortie d’une heure.

Old Bank

On est donc parti de notre petit village de Old Bank (sur l’île de Bastimentos, pour ceux qui ne suivent pas régulièrement !) pour aller à l’île aux paresseux sous un ciel qui commençait à bien se dégager. D’ailleurs il a fait super beau aujourd’hui, et ça, c’était vraiment cool pour la journée excursion. Au passage on longe Bastimentos et quelques autres îles, ainsi que des mangroves. Du coup on a en profité pour vous faire une super vidéo de la morkitu ! Et tout ça sans GoPro (mais avec Alice à plat ventre à la proue du bateau, le téléphone tenu très serré dans les mains, d’où le doigt dans l’angle de la vidéo).

Sur l’île aux paresseux, on trouve donc… des paresseux (étonnant, non ? :p ). En fait, c’est quand même vachement difficile de les voir, ils sont vraiment couleur arbre. Mais heureusement notre guide à l’habitude, et on a pu en voir plusieurs.

Bon, on vous aide pour trouver le paresseux 😉

Alors coté culture-gé, le paresseux, ça dort 20h par jour (maintenant, on n’aura plus de scrupule à faire la grasse mat 😉 ), ça descend qu’une seule fois par semaine de son arbre pour faire ses besoins (mais bon, avec 4 estomacs et un temps de digestion de plus d’un mois, les besoins sont rarement urgents) et ça nage très bien, mais ça ne le fait que pour trouver un partenaire, et pas pour se déplacer d’île en île (ben tiens, ça serait trop fatiguant…).

Ensuite on a été près d’une plage très justement nommée Hollywood pour observer des étoiles de mers présente en nombre. Alors pour infos, c’est pas cool de sortir une étoile de mer de l’eau, même juste pour un selfie (oui, ça semble évident, mais il y a des touristes bêtes…). En effet, le temps de survie hors de l’eau de l’étoile de mer est estimé à 12 secondes ! Rien que la toucher, sous l’eau, avec un peu de crème solaire sur la peau la fera mourir en quelques jours. Pour nous, pas de problème, l’eau était peu profonde, on les voyait très bien depuis le bateau !

Eh oui, on peut voir des étoiles de jour !

On a ensuite été au large des îles Zapatillas (qui donnent leur nom au parc national englobant les îles ainsi qu’une grande partie de l’île Bastimentos et des environs. Et là, on a pu faire de la plongée avec masque et tuba, et c’était bien mieux qu’à Sapzurro. Outre le matos qui est ici bien meilleur, les coraux sont très nombreux, plus variés et avec des couleurs plus vives. Un nombre incroyable de poissons sont facilement observables, avec des timides et des moins timides.

On a pas de photos de la plongée, alors on vous met une jolie plage 🙂

Après, c’était activité deep boarding (pas sûr que le nom soit homologué…), c’était rapide mais assez fun. En gros, on prend un masque (mais pas le tuba), on s’accroche à plat ventre sur une espèce de demi-planche de surf en étant tracté par le bateau. La planche permet de facilement se diriger sous l’eau et remonter prendre sa respiration de temps et temps. Le seul inconvénient, c’est que si le bateau va un peu vite, on finit à poil. Alors pour Marion qui nous avait demandé pourquoi on avait pris 2 maillots de bains, il y en a un bien serré (Pour Ben, c’est le moule-bite qui permet d’aller dans des piscines ou des thermes sans se faire jeter), et un short de bain plus relax. Aujourd’hui, on avait bien fait de prendre la version ajustée !

On a ensuite rapidement visité une des îles Zapatillas. Les deux îles sont assez sympa, bien que ce soit les environs marins les plus intéressants (où en plus des coraux et poissons, on y a vu des dauphins). On y trouve quand même de très belles plages ainsi que quelques chemins sur les pontons de bois pour traverser le centre de l’île.

Le coin hamacs du restau

Et là, on commençait à vraiment avoir la dalle (en même temps, c’était déjà le milieu d’aprèm !). Du coup on a été à un restaurant construit sur pilotis devant une île entièrement constituée de mangroves (du coup le seul accès au restau est par la mer). On a mangé le traditionnel riz avec un mixte de poulpe, calamar, sèche et crevettes avec une bière (mais vraiment parce qu’ils n’avaient plus que ça, hein !). Et puisqu’une pause sieste s’imposait (et puis on avait fini toutes les activités de la journée), on a donc profité des hamacs avec vu sur la mer et les environs quasiment dénués de constructions humaines.

La vie est dure !

Après être rentré à notre auberge pour se rincer un bon coup, on est ressortis juste à l’heure pour le coucher du soleil, caché derrière les nuages mais donnant de très beau tons rouges sur la mer assez calme (ici aussi, les îles sont protégés des grosses vagues par un récif de corail).

Bocas del Toro – Jour 3 : tubas et grenouilles

Aujourd’hui, on était bien décidés à partir en excursion ! Mais on avait pas anticipé qu’il serait aussi long de trouver les protagonistes et de parler avec eux des circuits et des tarifs : les gens du coins sont détendus, très détendus…

On a donc pris des renseignements ici et là pendant la matinée, cherché un guide de plongée en tuba, qui est depuis longtemps reparti vivre en Allemagne, rencontré un guide de plongée en bouteilles, et le brevet + les immersions c’est tentant mais pas donné… On a marché de long en large dans le village, puis on a mangé. On a enfin trouvé un restau local pas trop cher (jusque là, on avait surtout mangé à notre cabane vu les tarifs), donc la salle est sur pilotis, couverte mais ouverte, sur la mer, avec vue sur les pélicans qui arrivent en rase-mottes, et du poulet créole très parfumé. C’était pas mal.

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Ensuite on a marché jusqu’en dehors du village et on a atteint un coin où la plage est en gros cailloux ronds et les auberges sont plus classes, pour parler de leurs excursions, horaires, tarifs… Bon en fait ils n’ont pas assez de monde ces temps-ci pour nous donner des infos fiables (mais au moins, ils essaient !), et c’est vrai que la basse-saison se fait sentir : il y a peu de monde partout, ce qui est chouette, mais il y a plein de trucs fermés, ce qui est moins bien. Sur le chemin du retour, on a trouvé 3 noix de coco à peu près mures, donc on est rentrés pour le gouter !

On connait tous les légendes des mecs qui ouvrent et préparent une noix de coco en 10 secondes à la machette. On connait aussi celles des accidents de perceuse et autres désastres. Bon, on avait une machette, on a pas eu de désastre, mais il nous a fallu un bon moment pour atteindre le graal. Il parait que c’est super bon pour la santé et plein de minéraux, la coco, et ben heureusement ! Parce qu’avec tout ce qu’on sue et le sport qu’on fait pour pouvoir la manger, ce serait pas très rentable, sinon ! En tout cas, on a pu siroter l’eau avant de les ouvrir complètement et de récupérer la chair, dont la moitié a fini en piña colada (ben oui, c’est pas comme si on était dans la région du rhum, mais un peu quand même) et l’autre moitié est au frais pour demain.

On a ensuite été papoter avec un pilote de lancha / organisateur d’excursions, sur les conseils du mec qui tient notre auberge, dans le bar d’une autre auberge, où on avait en fait mangé le premier soir ! Ce gars-là non plus n’est pas stressé dans sa vie, et on a eu un mal fou à savoir combien on allait payer – ben oui ça dépend du nombre de gens – mais non on sait pas combien y’a de gens – tu comprends c’est basse saison – mais bon c’est pas cher quand même. On verra bien demain matin, mais si tout va bien, on va faire un grand tour et voir plein de trucs. Plus d’infos demain !

On vous a pas encore parlé des grenouilles ! Sur l’ile de Bastimentos, il y a une espèce rare de toutes petites grenouilles très colorées ! C’est la Strawberry Poison Dart Frog ou Grenouille des fraises, dangereuse si on la mange uniquement. Alors sur Red Frog Beach, il parait que c’est pas facile de les voir malgré le nom du lieu, mais sur les hauteurs du village y’a aucun souci ! On en voit plein et elles sont trop mignonnes ! On les trouve encore mieux maintenant qu’on sait que leur cri c’est ce qu’on pensait être les criquets (sur la page wikipedia vous avez un échantillon)

Et le dernier bonus, notre cabane au milieu des arbres ! C’est pas le design luxe, mais c’est plutôt pas mal quand même !

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Des gros bisous à tous, à demain !

Bocas del Toro – Jour 2 : séries et ménage

Aujourd’hui, on n’a rien glandé !

Bon, c’est pas entièrement vrai, même si on a beaucoup regardé de séries. Mais c’est pas vraiment la journée aventure avec pleins de trucs à vous raconter. On peut quand même vous dire qu’ici, les épiceries sont appelées les « chinos », et qu’effectivement, c’est les chinois qui tiennent toutes les épiceries du coin.

Du coup ce matin on était chez le chinois pour faire les courses (parce qu’on avait même pas de quoi se faire un petit dèj). Comme on s’y attendait, c’est assez cher (on est sur une petite île, alors forcément). Mais aussi, il y a des pièges. La confiture d’ananas par exemple (une des rares confitures disponibles), qu’on pensait pouvoir se tartiner, contient en fait du vinaigre, des clous de girofle et de la moutarde. Parce que oui, en fait c’est de la confiture pour accompagner un rôti (oui, c’est barbare, on est d’accord !).

Heureusement, on avait aussi acheté des cornflakes, donc on pas eu besoin de se faire un rôti 😉. Et puis on a aussi pris de quoi se faire d’autres repas que le petit dèj, comme ça on peut se cuisiner des trucs sans avoir à se bouger les fesses de notre superbe cabane dans la jungle.

Cette aprèm on a récuré la cuisine parce que les équipements datent des années 50, mais visiblement le dernier ménage aussi ! C’était pas évident parce qu’il y a eu une coupure de courant une grosse partie de l’aprèm, et vu qu’ici on utilise de l’eau de pluie, sans électricité, pas de pompe, et donc pas d’eau (pratique pour le ménage, tiens !)

On a aussi été distraits par quelques gamins de l’école d’à côté, qui sont passés cueillir les cosses de cacao bien mures des arbres entourant notre cabane. Ils étaient très sympas, et à 11 ans ils parlent déjà leur dialecte local (langue maternelle pour eux), l’espagnol couramment et commencent à maitriser l’anglais. On sent qu’ici, l’anglais est enseigné avec sérieux, sûrement dû au fait que l’île vit du tourisme étranger.

Un petit dessin d’Alice pour ceux qui, comme nous, ne connaissent pas bien le cacao.

Du coup on a découvert que c’est pas si évident que ça d’ouvrir une cosse de cacao à la main pour accéder au fèves (oui, bon, nous on a triché on a pris l’opinel :p ). On a aussi découvert que les fèves sont vachement amères. Mais on va les faire sécher cette nuit pour les faire griller demain, on vous dira si c’est meilleur !

On verra ce que ça donne !

Voilà, sinon ce soir il pleut, donc ça rerempli les réserves d’eau, et nous on mange sur la terrasse couverte de notre petite cabane, en profitant d’une petite bière bien fraiche 😊

A demain pour de nouvelles aventures !

Bocas del Toro – Jour 1 : palmiers et ukulélé

Ça y est ! On l’a notre ile tropicale avec mer turquoise et cahutes en bois ! On a aussi la fête à côté et quelques moustiques, mais rien ne peut être parfaitement parfait, et on sera très bien ici ! On voit la mer depuis le coin wifi-hamacs et on entend les grenouilles depuis notre chambre, qui ne coute pas cher et a quand même, attention les yeux, une moustiquaire, un ventilo et une multiprise !

On a commencé ce matin par un dernier petit déj dans l’espace commun de notre auberge forestière, en papotant avec les voyageurs et volontaires. Cet endroit était vraiment super sympa et je pense que la compagnie nous manquera un peu (et les soirées à thème au bar, avec des cocktails ridiculement pas cher).

On a donc pris un énième bus à fiabilité limitée, pour arriver à Almirante, port de départ pour l’archipel de Bocas del Toro.

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Point de départ à Almirante

De là, une lancha couverte nous a emmené dans les îles, et par une coïncidence incroyable, à la fois le capitaine était à l’avant du bateau ET on a été beaucoup moins secoués par les vagues que dans les San Blas, et du coup c’était beaucoup plus sympa. Bocas-Town (capitale de l’archipel, située sur l’Isla Colon) a l’air d’être une ville touristique et festive, et comme c’est pas là qu’on dort, on a pris un autre bateau.

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Front de mer de Bocas-Town

On est arrivés sur l’île de Bastimentos à l’heure du coucher du soleil et on a rejoint notre auberge, dans laquelle on restera une semaine. La ville est séparée en deux par une unique rue, parcourue à pied ou à vélo uniquement puisqu’il n’y a pas de voitures ici. La partie basse de la ville est ou au bord ou carrément sur la mer, et la partie haute est dans la forêt, oui, les paysages changent vite ici ! L’ensemble est sur pilotis, et comme le tourisme ne s’y est développé que récemment et s’oriente vers de l’éco-tourisme, on ne trouve que de l’eau de pluie et de l’électricité solaire. Pour l’électricité, c’est dur à vérifier pour l’instant, mais tous les bâtiments sont flanqués de grosses citernes reliées au gouttières, donc pour l’eau de pluie, on valide.

Nos activités principales pour les jours qui viendront seront d’un côté le tourisme, on ira dire bonjour aux coraux et observer les grenouilles rouges endémiques et menacées, et d’un autre côté on se ressourcera : on a besoin de faire de la lessive et de l’entretien de nos affaires, mais aussi de la couture, parce que nos sacs de rando vieillissent vite ces temps-ci, et du bricolage, et quelques dessins ne seraient pas du luxe, dernièrement c’était compliqué…

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La forêt est partout dès qu’on sort de la ville. Vous avez vu comment les arbres font tous la même hauteur ?

On a aussi remarqué que même si on peut se loger pour pas trop cher, quand il s’agit de manger c’est une autre histoire. On est arrivés un peu tard et on a trouvés de très bons burgers, dans une auberge tenue par un belge, mais les prix étaient un peu décourageants, donc on va essayer de cuisiner pas mal nous mêmes, avec le matos disponible, c’est-à-dire pas grand chose.

C’est tout pour ce soir ! Des bisous !

Chiriqui – Jour 4 : élément-terre, mon cher Watson

Aujourd’hui il s’est arrêté de pleuvoir, mais le sol est encore bien trempé !

Et il y a encore plein de brouillard sur la région. On pensait éventuellement faire un détour par Boquete, un peu plus haut dans la montagne, où il y a un volcan avec une vue à 360° à la fois sur l’atlantique et le pacifique par temps clair.

Mais bon, la météo dans le coin s’annonce pas géniale, du coup on va probablement continuer vers Bocas del Toro histoire de faire bronzette sur les plages. Et puis on est déjà à mi-voyage, alors il faut aussi qu’on avance 😉

On a profité de la matinée pour finir la dernière partie de la chasse au trésor Indiana Jones (heureusement la fin se déroule dans l’auberge, parce qu’on avait la flemme de refaire la montée d’hier !). Et comme on est trop forts, on a gagné un snack gratos en déchiffrant les pétroglyphes qui racontent la mystérieuse histoire de l’or perdu de la vallée de la Mina (qui ne casse pas trois patte à un quetzal…).

Les pétroglyphes à déchiffrer

Après un déjeuner très petit-dèj anglais (canned beans, saucisses et œufs… on fait avec les provisions disponibles !), on s’est attaqué à l’autre chasse au trésor, Sherlock Holmes, plus basée sur des énigmes et moins sur la randonnée (tous les indices sont dans le coin de l’auberge).

On était un peu bloqués à un moment parce qu’un des indices est très peu visible, et normalement il y a une lumière noire pour le faire apparaitre, mais en ce moment elle n’est « pas disponible ». Enfin, nous on pense qu’ils ont planqués la lumière noire parce que l’indice est dans la mezzanine du bar, le « coin lecture » (et plus si affinités…). Donc évidemment, la lumière noire là haut ça devait rendre assez Jackson Pollock :p

Un indice, mais chut, on vous dira pas où on l’a trouvé !

Mais on a quand même réussi à finir l’énigme, ce qui nous a permis de gagner un shot au bar. Comme vous avez probablement remarqués, on écrit les articles le lendemain matin en ce moment. En fait, vu qu’on est au bar tous les soirs, on a un peu la flemme d’écrire l’article, alors on le fait au petit-dèj 😉

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, plus de news demain (ce soir en fait :p)

Chiriqui – Jour 3 : cavernes et rivières

Aujourd’hui, on a encore joué à Indiana Jones, mais cette fois, c’est pas nous qui le disons !

Voici d’abord, comme au bon vieux temps de la jungle, une collection d’insectes

Notre auberge organise des jeux, style chasse au trésor, dans leur petit coin de jungle. Il y en a 2, une qui explore bien les environs, et l’autre qui se fait sur les terrains de l’auberge. Nous avons commencé hier matin en partant sur les sentiers. Les indices nous ont mené sur le chemin « normal » pour se balader, les points de vue, les coins baignables de la rivière, l’arbre majestueux au tronc creux, et autres… C’est plutôt sympa d’avoir une petite énigme qui nous attend quand on arrive dans un endroit sympa, même si on y serait allés de toute manière, ça donne un peu de piment à la balade, et ça nous fait suivre une carte rigolote avec des noms de lieux absurdes (qui sont tous des réponses potentielles aux énigmes).

wp_20171024_11_27_43_panorama_rAprès avoir trouvé tous les indices, s’être baignés, avoir sauté dans un bassin profond depuis un gros caillou et fait du toboggan dans les rapides (pour Ben), on a traversé un gué un plus haut que la normale à cause des pluies de la veille, pour accéder à l’indice suivant. Si vous suivez, on s’est mis en maillot pour se baigner, rhabillés, arrivés au gué on s’est re-déshabillés, on a traversé, on s’est rhabillés (au moins pour être chaussés pour la suite de la marche). Après notre chemin et nos indices, on a fait demi-tour, on s’est re-déshabillés pour passer le gué puis rhabillés encore une fois. Et là, il a commencé à pleuvoir fort (avant il bruinait par intermittence). Il nous restait 1h30 environ pour rentrer, et on a assisté à la naissance de nombreuses rivières sous nos pieds, dans les chemins, aux pieds des arbres. On a eu des massages craniens quand les gouttes étaient les plus grosses, et on était bien contents d’avoir nos capes de pluie façon Poudlard super-sexy (voir anciens articles).

L’arrivée à l’auberge vers 16 heures était un soulagement, on a étendu toutes nos affaires, nos chaussures pèsent actuellement le triple de leur poids et ne sont pas près de sécher vu l’humidité ambiante. La pluie a continué toute la soirée (ce qui ne nous a pas empêchés de finir troisièmes au tournoi de babyfoot par un phénomène totalement incompréhensible). Les derniers indices devront être trouvés autour de l’auberge demain matin, si la pluie s’arrête !

Des bisous à tous, que la sagesse de l’arbre majestueux vous guide !

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Chiriqui – Jour 2 : welcome to the jungle

Aujourd’hui, première journée dans la jungle panaméenne, et on a pas fait grand chose 😉

L’auberge est vraiment sympa, avec plusieurs bâtiments en plein milieu de la jungle reliées par des petits chemins et escaliers en pierre. Le seul inconvénient, c’est qu’on est loin de tout magasin. Mais l’auberge tient une petite épicerie et propose également des repas, avec un super grand « jungle bowl » (yaourt, céréales et fruits) pour le petit dèj. Depuis la terrasse du petit dèj, on a pu observer 2 gros singes pas très timides (à moins de 10m de nous !).

On pensait faire une des chasses au trésor dans la jungle proposée par l’auberge, mais il a plu des cordes une grande partie de la journée, donc à la place on en a profité pour se mettre à jour sur le blog et les comptes, et discuter avec d’autres voyageurs. L’auberge est assez grande et spacieuse pour accueillir pas mal de voyageurs, même si le dortoir est un peu encombré. Du coup c’est assez sympa dans les espaces communs, on peut discuter avec pas mal de gens d’un peu partout.

A midi on a pu leur montrer toute l’étendu de notre talent culinaire (spaghetti et sauce tomate). Et ce soir on les a également épatés avec notre combo soupe et omelette. Bon, il faut dire que même si on peut acheter quelques ingrédients ici, c’est quand même assez limité (et ça fait un bail qu’on a pas vu de l’huile d’olive ou du thym !).

Le soir c’était petite soirée au bar de l’auberge, qui est vraiment sympa (et en plus c’est happy hour de 8 à 9). Les jeux dispo sont vraiment cools, ça va du traditionnel babyfoot au plus rare jeu de jenga géant. C’est également la nuit que rocky, le petit kinkajou qui réside ici, sort de sa torpeur et du coup on peu aller lui faire des caresses 🙂

Voilà, pas grand grand chose à dire aujourd’hui, mais promis demain on va à la chasse au trésor, du coup on vous racontera nos aventures !

P.S : Petite minute culture gé. Le dernier dictateur du Panama, Noriega, a été renversé en 1989 par une invasion de l’armée américaine (qui a fait dans les 2000 morts civiles, pour le soft power, on repassera !). Noriega s’est alors réfugié à l’ambassade du Vatican. Pour le faire sortir tout en évitant d’envahir l’ambassade du Vatican (pour éviter de finir en enfer…), les soldats américains on juste bombardé l’ambassade de grosse musique rock (dont « welcome to the jungle », quand même pas très catholique) pendant plusieurs jours, jusqu’à ce que le personnel diplomatique du Vatican en ait marre et jette Noriega dehors !