La Fortuna – Jour 3 : on se repose… malgré nous

Aujourd’hui, j’ai la crève [Alice]. Du coup, on a pas été aux super randos dans la forêt avec 400 marches pour aller à la cascade…

Visiblement, mon nez a très bien compris que ça y est, c’est novembre. Peut-être qu’il y a un lien métaphysique entre mes sinus et la météo française, peut-être que l’horloge biologique est plus forte qu’on le croit (ou plus bête). En tout cas, c’est un bon gros rhume hivernal, par 27°C, tout va bien. Du coup, c’était grasse mat’, pancakes (dans notre super cuisine, les poêles n’accrochent pas, c’est la joie !), séries au lit et quand c’est allé un peu mieux dans l’après-midi, Ben s’est baigné pendant que je lisais des bêtises sur internet. Un vrai dimanche de novembre (à la piscine près).

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Comme vous voyez, il y a toujours des nuages sur l’horizon. Le volcan (sur la photo, entre l’antenne et l’église) est toujours invisible, quoique ses pentes se dégagent un peu à certains moments. Ça n’empêche pas totalement d’avoir du ciel bleu et un temps chaud mais agréable. Et comme j’en arrive à parler de la météo, c’est que j’ai raconté tout ce qu’il y avait à raconter aujourd’hui !

Des gros bisous (de loin), et à demain (ça devrait être plus intéressant !)

La Fortuna – Jour 2 : adrénaline et thermes

Aujourd’hui, on a changé de standing !

La Fortuna, c’est assez touristique comme coin, et même si notre super hostel n’est pas très cher, la plupart des activités dans le coin sont bien au-dessus de notre budget habituel. Mais quitte a être au pied d’un volcan, on ne voulait pas passer 3 jours ici sans aller faire trempette dans un des nombreux bains thermaux du coin. Le problème : ils sont tous chers, car situés dans des hôtels de luxe.

Mais on a découvert qu’en fait, beaucoup de ces hôtels organisent des activités comme des sorties tyroliennes, qui a la fin donne l’accès aux installations comme les bains thermaux pour la journée (et tout ça pour a peine plus que le prix d’accès aux bains seuls).

On a l’air fin, hein 😉

Du coup on a commencé la journée par (un petit dèj, suivi de…) 1h30 de tyrolienne dans la forêt au pied du Volcan Arenal. C’était vraiment cool, avec certaines tyroliennes pouvant atteindre 500m de long et d’autres une vitesse de 60km/h.

La photo sportive du jour !

Vu qu’on était un petit groupe, on a même eu le temps de faire la tarzan swing (non, ce n’est pas Thibaud qui danse sur du Duke Ellington :p ). On vous explique pas, mais vu qu’on est sympa, on (Alice) vous a monté une petite vidéo 🙂 .

A la fin du tour, on a donc eu notre pass (un vieux bracelet en papier, un peu comme pour rentrer en soirée…) pour pouvoir passer la journée dans les installations de l’hôtel. Et ça fait bizarre de se retrouver dans le luxe, mais on en a profité au max ! On a donc commencé par tester les 15 bains thermaux et 2 piscines à différentes températures (de 25 à 38°C) avec parfois des spots hydromassage et des toboggans (de 10 à 65m !). C’était vraiment pas mal et juste ce qu’il fallait après la tyrolienne.

Et encore, ce n’est qu’une partie du truc !

Bon, on voyait clairement les touristes pauvres qui prennent le tour en tyroliennes et viennent squatter l’hôtel après, et les touristes riches qui dorment sur place. Devinez lesquels on les serviettes bien moelleuse et lesquels on les serviettes Quechua ?

Non désolé, le pain jambon c’est pour nous !

De toute façon, on était aussi assez repérable à midi. Puisque les hôtels grand luxe sont en dehors de la ville, plus proche des flancs du volcan, on était un peu loin pour rentrer en ville manger un casado (littéralement repas de l’homme marié, le standard riz-haricots-poulet-jus), et les restaus sur place sont un peu chers. Du coup nous on a mangé pain jambon  et yaourt à boire sur un banc, juste en face de quelques tortues.

Vautré tel un Ben sur un canap !

Parce oui, les installations de l’hôtel ce n’est pas seulement des bains thermaux et un spa (et une écurie pour les chevaux, et etc.), mais aussi un superbe jardin avec pleins de plantes du coin, façon jungle, mais très bien entretenu, avec des petits enclos à animaux locaux. On a donc vu des tortues, des crocodiles (malheureusement un peu à l’étroit dans leur enclos…), des papillons (ça vaut pas Mindo, mais c’est sympa), et des fourmis coupeuses de feuilles (que l’on a vu dans quasiment toute les forêts depuis l’Ecuador).

Alors pour la minute culture-gé, ces fourmis sont très présentes au Costa Rica, puisqu’on estime qu’elle coupent entre 12 à 17% des nouvelles feuilles du pays chaque année. Mais en fait ce sont des fourmis jardinières, elles ne mangent pas les feuilles mais les amènent sous terre et s’en servent comme engrais pour nourrir un champignon dont elles raffolent !

Après la petite balade digestive dans les jardins de l’hôtel, on est repartis faire trempette et se faire masser avant de se faire ramener en ville en fin d’après-midi. Comme on avait encore le temps, on a été se réserver une balade en cheval qui constituera une partie de notre trajet vers notre prochaine destination (mais chut, vous verrez ça bientôt), et on a trouvé des gnocchis (le graal !) qu’on va se faire griller à la poêle ce soir 🙂 .

Chaud devant !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On espère qu’il fera moins couvert demain pour qu’on puisse vous mettre des belles photos du volcan, c’est censé être l’attraction principale après tout !

P.S : encore un petit jeu aujourd’hui (mode facile). Saura tu retrouver le crocodile ?

La Fortuna – Jour 1 : encore du bus

Aujourd’hui, on a marché un peu dans San José et on s’est mis en route vers La Fortuna.

San José, c’est la capitale, la moitié de la population y vit et y’a pas grand chose à y voir. Il parait que c’est dangereux, mais on a pas eu de souci, et comme on avait du temps ce matin, on a déambulé dans les rues (des quartiers où on savait qu’on pouvait aller sans problème). On a cherché de quoi retirer de l’argent et ça a été une sacrée quête, mais on a fini par y arriver. Ici, la monnaie, c’est les colones, mais il y a tellement de touristes que la plupart des distributeurs donnent aussi des dollars, du coup, on peut payer presque partout en dollars (pas pour les toutes petites sommes, mais pour les hébergements et excursions par exemple) avec un taux avantageux. Merci les Américains.

Les rues sont assez larges, avec des trottoirs d’une largeur raisonnable, et d’une hauteur incroyable (on sent que la pluie ici, elle rigole pas). Le plein centre fait assez européen avec quelques bâtiments anciens, quelques contemporains, et des chaines de magasins dans une ou deux rues piétonnes. Les taxis sont rouges et les gens super sympa. Après avoir testé 6 machines au total dont seulement 2 fonctionnaient (une pour les colones, une pour les dollars…) il était temps de prendre notre bus. On en a encore roulé 5 heures, et on est arrivés à La Fortuna.

Il y a encore moins de 10 ans, l’attraction touristique principale, c’était le volcan en activité où on pouvait venir prendre en photo la lave qui rougeoyait. Pendant cette période d’activité, toute la région s’est concentrée sur le tourisme, et quand le volcan s’est rendormi, ben… elle a continué ! Comme il y a partout de la belle jungle pleine d’animaux, des sentiers de randonnée à flanc de volcan, et des bains thermaux qui restent fonctionnels, les touristes continuent de venir (nous compris). D’ailleurs, on est surpris par la qualité des services par rapport aux prix (on s’attendait à se faire détruire le porte-monnaie après avoir croisé d’autres voyageurs, mais en fait ça va, c’est encore la basse-saison) et du coup on a une belle chambre avec vue sur volcan (quand il fait jour) et la cuisine la mieux équipée qu’on a vue !

A demain, des bisous !

Entrée au Costa Rica

Aujourd’hui, on a finalement décollé de notre petite île de Bastimentos.

Et c’était encore une grande journée de transport (donc pour les photos, faudra attendre encore un peu). On a donc enchainé un bateau vers Bocas, puis un autre bateau vers Almirante, puis un minibus vers la frontière, puis un bus vers San Jose.

Alors pour le minibus vers la frontière, on a fait un bon détour pour aller poser des passagers dans une base militaire dans les hauteurs au-dessus de Almirante. Même si on début on s’est demandé pourquoi on allait dans le mauvais sens, ça nous a permis d’avoir une belle vue de haut sur la mer et Bocas depuis la côte.

Le passage de la frontière s’est passé mieux que prévu. On pensait avoir éventuellement des problèmes car on n’a pas de billet de bus ou d’avion pour sortir du territoire, mais les billets États-Unis – France suffisent apparemment à prouver qu’on ne compte pas s’installer dans le pays (même si l’encre à un peu coulée avec l’usure du voyage et l’humidité).

En arrivant à la station de bus de l’autre coté de la frontière, on nous a annoncé que le prochain bus était à midi et durait 5h. Il était 11h30 à notre montre, alors on s’est dit qu’une demi-heure d’attente c’était pas si mal. Après quelques minutes de lecture, on s’est soudainement rappelés que ici on est à GMT – 6h, et que du coup c’était plus 1h30 d’attente ! Donc oui, pour ceux qui sont en France, le décalage avec nous reste le même qu’avant, -7h, puis que le changement d’heure entre le Panama et le Costa Rica correspond pour nous à un passage à l’heure d’hiver (pas d’heure d’été ou d’heure d’hiver en Amérique Centrale).

Sinon, le bus vers San Jose a au final duré un peu plus de 6h (pas de surprise, on commence à être habitués à la différence durée théorique / durée réelle 😉 ). Au début on a longé (de très près, la route longe vraiment la mer) la côte Caraïbe du coté de Puerto Viejo, avec ses curieuses plages de sable noir. On ne s’y arrêtera pas, on sort d’une semaine dans les Caraïbes coté Panama, on préfère changer un peu d’air et de paysages. Après la ville portuaire de Limon, la route part plein ouest vers San José, et une fois les innombrables stockages de containers passés, on traverse des forêts très denses, avec encore ici des bambous de taille impressionnantes qui semblent parfois s’effondrer sur la route tels un tsunami.

Ce soir on est donc à San Jose, dans les hauteurs du Costa Rica, où l’air est un peu plus frais (un peu, mais pas de quoi mettre une veste polaire non plus hein !). Il nous reste 67cents de dollars en poche et on a pas encore retiré de Colons (on avait calculé un peu juste la sortie du Panama…). On est posés au bar de l’hostel, plutôt sympa (on vient de voir un spectacle de jonglage enflammé), et on en profite pour se mettre à jour sur le blog (comment ça on avait du retard ?! :p ).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On devrait pas trop s’attarder à San Jose, mais on vous racontera ça demain !

Bocas Del Toro – Jour 7 : c’est trop cool de vieillir

Aujourd’hui, on voulait toujours aller à la plage. Mais on a été obligés de prendre notre temps et faire les choses bien.

On a commencé par un énorme petit déj aux pancakes, œufs et bacon, entre autres parce qu’ici c’est plus facile de réussir les english breakfast que de trouver du vrai pain. Déjà qu’on s’était pas levés tôt, on s’est mis en route en (toute) fin de matinée pour la plage de Red Frog, un peu plus loin que celle qu’on visait hier, mais supposée plus jolie. Et aujourd’hui, on s’est pas faits avoir, on a pris le bateau. Notre lanchero nous a donc déposé sur la jetée de l’auberge la plus proche de la plage, qui est la seule accessible au public : les autres jetées de Red Frog sont réservées aux habitants et propriétaires des voiliers et autres yachts amarrés ici. On a regardé les bateaux quelques instants, parce que c’est toujours joli, les voiliers qui se balancent avec les vagues, touts peints et bien lustrés (vous imaginez pas que c’est des voiliers de pauvres, non plus ?).

Après, on a compris un truc. Notre ile de Bastimentos, elle a le village principal, Old Bank, où on était depuis le début, un peu de bric et de broc, très sympa, mais là où il y a la marina et les voiliers bourgeois, il y a aussi le super resort avec golf, villas et plages privées. C’était pas évident avant, mais l’arche en bois, les pontons dans la mangrove et derrière, les parterres de graviers blancs et gazons taillés au micron près, ça nous a tout rendu très clair. On a donc traversé l’accueil du lieu et suivi les panneaux pour « accès à la plage publique ». Il y avait des tas de panneaux sur comment et pourquoi sauvegarder l’écosystème, mais on s’est dit que quand on traçait des routes de 7m de large dans la forêt, c’était un peu hypocrite de mettre des panneaux. Ben oui, ils font des routes, on s’est fait doubler quelques fois sur le (court) chemin par des chariots de golf lancés à toute berzingue dans des nuages de poussière (probablement 15 km/h mais dans la forêt ça fait plus classe). Les gens dessus étaient en serviettes brodées d’écussons Red Frog Beach Club et devinez quoi… on les a pas recroisés sur la plage publique. (Note : il n’y a pas de routes à Olb Bank, juste un chemin pour les piétons et les vélos. Les camions et chariots du resort sont les seuls véhicules à moteur de l’ile…)

Cette plage était très jolie, de sable bien plus fin que ce qu’on vu avait jusque là, légèrement encaissée entre des falaises et la forêt, avec la mer turquoise. Il y avait des vagues raisonnables et un drapeau rouge, avec un écriteau sur comment s’échapper des mauvaises vagues si on se faisait coincer, alors on a décider de barboter sans aller bien loin. Ca tombait bien, parce que le sable tout parfait descendait en pente douce, l’eau était chaude, et quand il a plu quelques gouttes, elle l’était même plus que l’air, et tellement salée qu’on pouvait se faire porter par les vagues sans bouger pendant trèèèès longtemps. On a bien du y rester une heure et demie, et c’était le paradis. Par contre, une fois sortis, on a pas trainé, parce que la plage était infestée de Sand Flies (voir articles précédents) en nuées, presque comme des midges d’Ecosse (on ne vous souhaite pas de connaitre non plus). Du coup, on s’est vite enduits de crème solaire pour les empêcher d’atterrir, mais on a quand même remballés nos affaires pour reprendre le bateau.

Une fois rentrés à la cabane, il était encore assez tôt pour Skyper avec quelques personnes, et on a pris le temps de se reposer, avant de repartir pour manger. Comme on avait quelque chose à fêter, on était passés au restau conseillé par tout le monde pour demander si, à tout hasard, ils pouvaient essayer de pêcher un homard. Bon, ils ont pas pu… Ils ont même demandé dans tout le village tellement ils étaient sympa, mais quand ça veut pas… On préfère ça plutôt que de penser à la grosse pêche dégueulasse qui ramasse tout en raclant le fond… Alors on a mangé d’autres trucs délicieux, et les cocktails de la maison étaient très intéressants. On en refera probablement certains dans le futur, y compris celui qui nous a servi de dessert (choco banane, liqueur de café et rhum… y’a autant à manger qu’à boire !) En plus les gens autour de nous étaient super cool et on a passé une super soirée ! C’était probablement le meilleur restau qu’on a fait depuis le début du voyage…

Du coup, c’était la première fois que je me baignais dans la mer pour mon anniversaire, et c’était pas mal… Je regrette pas de l’avoir passé ici : il faut avouer que Bocas Del Toro, c’est une région assez épatante, et Bastimentos c’est un endroit tellement relax et vivant à la fois qu’on y passerait bien quelques mois (facile). On commence à s’habituer à ce sentiment d’excitation d’aller découvrir des nouveaux endroits mêlé à un peu de déception de devoir partir d’un endroit qu’on aimait bien… En tout cas, demain, on se met en route pour le Costa Rica, et ça va être cool !

Des bises à tous !

Note : Ces temps-ci, on vous met peu de photos. Souvent, le ciel est nuageux, la lumière grise, ou alors on vous raconte des choses qui se passent alors qu’il fait nuit. Le jour, on est parfois trop occupés pour penser à en prendre, où on a peur d’être redondants. Promis, on va essayer d’en mettre plus !

Bocas del Toro – Jour 6 : jungle et bocas town

Aujourd’hui, on voulait aller à la plage.

Ceci n’est pas la plage

On est donc partis en tongs avec un petit sac pour la soi-disant petite randonnée vers Wizard Beach, la plage pas trop touristique du coin. On nous avait dit que c’était à peu près 20 min de marche, juste de l’autre coté de la colline, et que parfois c’était boueux sur la descente.

Ça, c’est le chemin facile, qu’on a pris au retour (lire plus bas)

Depuis le village, au début c’est bien indiqué, puis moins bien, mais vu qu’il y a encore quelques cabanes on peut demander son chemin, puis ça devient le très petit chemin enfoui dans la jungle (où quand t’es en tongs, c’est repas facile pour toute les petites bêtes de la forêt !).

Au « col » en haut (alors, nous on a la notion de col avec de la vue, mais ici on est dans la jungle, alors au col t’y vois pas plus qu’autre part…), on a remarqué que ça devenait très vite très boueux. On a donc décidé de se dérouter vers un café un peu plus haut sur la ligne de « crêtes » (encore une fois, c’est pas les Pyrénées, c’est plus des collines envahies de végétation), pour aller leur demander si on pouvait passer.

Les escaliers en caisses de bières

Vu que le café est un des points touristiques du village, il est plutôt bien indiqué avec un système de balises en formes de fleurs suspendues aux arbres, réalisées à partir de bouteilles en plastiques. On note également une bonne utilisation des caisses de bières en plastique pour créer des escaliers dans les montées boueuses.

Au café en haut de la colline on a discuté avec un expat allemand (c’est assez intéressant d’avoir le point de vue d’un étranger qui vit ici), ainsi qu’avec un couple de français (encore un peu de gymnastique linguistique 😉 ). Et évidemment on a pris un bon jus de fruit histoire de se rafraichir.

On y a également découvert que pour descendre jusqu’à la plage il vaut mieux être bien équipé (genre pas tongs et serviettes de plages…), et que des bâtons de marches sont apparemment bien utiles pour s’appuyer dans la boue profonde. On s’est donc dit qu’on irait à la plage un autre coup, et que on allait redescendre par le chemin plus court du café à la ville, bien mieux tracé que celui qu’on a vu à l’aller (toutes les photos sont de celui-là, à l’aller on était bien trop occupés à chasser les moustiques et autres insectes pour en prendre !).

Au final, même si on aura pas été à la plage, ça nous à permis de découvrir la jungle au centre de l’île de Bastimentos, de voir la construction simple mais efficace d’un récupérateur d’eau de pluie (au sommet de la colline, comme ça il y a de la pression dans le réseau) et d’avoir une vue sur la mer en redescendant vers le village avant de se faire à manger.

Après manger on a décidé de faire comme les locaux, et on a glandé. Il faisait bien trop chaud pour faire quoi que ce soit loin d’un ventilateur de toute façon 😉 . On a aussi encore eu la visite des fameuses petites grenouilles rouges locales, probablement très intéressées par le prochain épisode de Fringe.

En fin d’aprèm on a pris le bateau pour aller à Bocas Town, la ville principale de l’archipel (sur la plus grosse île, Isla Colon). On nous avait prévenu que c’était bien différent du tout petit village de Old Bank sur Bastimentos, et en effet, l’île est plus grande et la ville aussi, mais surtout, c’est plus organisé et construit. Le ferry y arrive, donc il y a des routes et des véhicules (à Bastimentos, il y a juste un chemin piéton en ciment qui longe le village en bord de mer). Il y a beaucoup plus de grands hôtels (parfois jusqu’à 4 étages, impressionnant !), et encore plus d’agence de tourismes. Et il y a des vrais supermarché et pas des épiceries (même si ici aussi, ça semble tenu par des chinois).

Bocas Town

Bon, ce soir c’est Halloween, alors la soirée commence lentement à se lancer. On est assez impressionné par le courage des touristes à prendre la peine de se déguiser aussi bien alors qu’ils sont en voyage.

On a quand même été prendre l’apéro en bord de mer, avant de succomber et d’aller au restau français d’à coté (bon, c’est le premier restau français qu’on fait en 50 jours de voyages, et la deuxième fois qu’on a du pain qui ressemble à du vrai pain !). C’était original et plutôt pas mal, avec des espèces de planches de tapas, mais que avec des trucs bien franchouillard (et du pain cuit maison !).

Oui, le pichet de sangria est pas cher ici !

On s’est pas trop attardé à la soirée Halloween, mais on a quand même été boire une bière le temps d’écouter un peu un groupe de musique assez éclectique (clairement monté un peu à l’arrache avec quelques musicos qui passaient par là) avec un répertoire très varié (Eurythmics, James Brown, Bob Marley and Amy Winehouse en quelques minutes !), c’était assez sympa.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui (oui bon, hier, je triche, j’avais la flemme de l’écrire en rentrant hier soir !). Plus d’aventures dans le prochain post !

P.S : Petit jeu du jour : trouvez la grenouille

Version facile (2 grenouilles) :

Version difficile (1 grenouille) :