Tierra Dulce – Jour 3 : danse et bambous

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On se lève comme les poussins ici !

Ce matin, au petit dèj, Freddie nous a préparé des arepas, ce qui nous a permis d’observer comment se fait cette galette de farine de maïs et d’eau très traditionnelle ici. Ça se mange un peu comme on mangerait du pain ou un pancake : on y tartine des trucs divers et variés dessus.

Ensuite, Christina nous a montré notre objectif de la journée : construire une meilleure porte pour les poules multicolores. La porte actuelle est essentiellement un grillage que l’on décroche de son clou à chaque fois que l’on veut rentrer dans le poulailler. C’est pas très pratique, mais en plus c’est pas très poule-proof, vu que certaines s’échappent régulièrement malgré quelques planches en bois posées à l’arrache pour boucher les trous du grillage.

Comme matériel, nous avons quelques vieux outils, qui se réduisent essentiellement à une scie à métaux et une perceuse filaire (avec un faux contact dans le fil), ainsi que quelques bambous qui trainent dans le coin et un peu de ficelle et de fil de fer.

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Bientôt c’est Saw 6 de poussins !

Le plan consiste essentiellement à construire planter/fixer deux bambous verticalement pour créer un encadrement de porte, puis de construire un cadre en bambous rempli de grillage qui fera office de porte. La porte sera accrochée avec du fil de fer à un des bambous verticaux, ce qui devra suffire à faire charnière.

Le matin a essentiellement été dédié à couper et fixer les 2 bambous du cadre de porte, ce qui ne s’est pas révélé une mince affaire. En effet, le poulailler est vraiment fait de bric et de broc (bricolé à la Dubout comme diraient certains…). Pas grand-chose n’est vraiment fixé, et tout est tenu par du fil de fer. Cela ne nous a pas arrêté, et notre encadrement de porte était solidement fixé (du moins autant que possible) avant midi.

L’après-midi nous a appris que contrairement à ce que nous pensions, il n’est pas forcément facile d’assembler un cadre de bambous, surtout quand, comme pour nous, ils sont petits et irréguliers. Après plusieurs tentatives, nous avons fini par opter par percer les bambous avec une petite mèche pour y faire passer un fil de fer qui les tient ensemble.

Le travail a également été ralenti par la curiosité des petits poussins, qui viennent sans cesse trainer dans nos pattes sans aucun regard pour le danger que représente pour eux des grosses chaussures de rando ! Et puis même si on les ramène à l’autre bout de la ferme, ils retrouvent très vite leur chemin pour venir nous embêter (même si ils sont trop mignons 😊 )

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Notre super porte en bambous !

Au final, on est plutôt contents de notre porte (et Christina et Daniel aussi), puisqu’elle est stable, pratique et poule-proof (en tout cas pour l’instant 😉 ).

Ce soir on a été à une fête du village (en fait, c’était la fête d’anniversaire d’une des filles qui habitent dans le coin, mais la plupart des habitants des fermes parsemées aux alentours étaient là). Au début l’ambiance était assez posée et on sentait l’envie de boire une bière tranquillement, commune aux gens qui ont travaillé dehors toute la journée. Mais au fur et à mesure de la soirée, de plus en plus de gens ont pris place sur la petite piste de danse (Saturday night fever !)

On sent qu’ici, la danse est une partie très importante de la vie. Tout le monde danse avec tout le monde, et dès le plus jeune âge. Du coup ils ont tous le rythme dans la peau (et c’est pas les même rythmes que chez nous !). Donc même si au début on a pas trop osé, avec quelques encouragements (et quelques bières) on a fini par danser nous aussi. Bon, on ne les a probablement pas impressionnés par nos moves sur le dancefloor, mais on s’est senti très bien accueillis.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Plus de news dans le prochain article !