Mindo – Jour 2 : bestioles et promenades

EDITO : hier soir le wifi était pourri et on est rentrés tard (du coup on avait la flemme), et en plus c’est un super gros article, alors on vous envoie ça aujourd’hui !

Aujourd’hui, grosse journée, mais quelle journée !

On a commencé par un petit déj en ville ou le pain contenait du fromage. Lol. On a fait quelques courses pour notre pique-nique et retrouvé nos compagnons de voyage Danielle et Padraic. Puis les vraies festivités ont démarré.

Un des intérêts majeurs de Mindo, c’est sa biodiversité. On est en pleine forêt tropicale, les plantes sont omniprésentes même dans la ville, tout pousse dans tous les sens, et l’ensemble grouille aussi de vie animale. Nous avons donc visité une ferme à papillons !

Challenge niveau facile : comptez les papillons !

Pour ceux qui ne savent pas, Alice a une phobie des papillons, mais en même temps, ils étaient trop beaux et fascinants pour passer à côté. La ferme présentait une grande serre où ça voletait dans tous les sens, puis un jardin, plus calme, où on se promenait à l’air libre dans la lisière de la forêt.

Challenge niveau difficile : comptez les papillons !

Le papillon local favori est bleu à l’intérieur de ses ailes et mesure beaucoup trop grand. Il y en avait plein d’autres, y compris sous forme de chrysalides à différents stades, dont certaines s’agitaient pour libérer leurs occupants. Morceaux choisis :

Après ce moment entomologique, nous avons continué notre ascension en direction de la tarabita, seul moyen de traverser une vallée verdoyante en moins de 6 jours de rando-machette (estimé au pif), une sorte de téléphérique ouvert actionné par un moteur de camionnette (on a pas pu le prendre en photo, mais il y a un mec, sur un siège de voiture, avec un levier de vitesses et des pédales, et le câble. Ingénieur Différent !)

Attention, cette vidéo est en vitesse 8x supérieure à la réalité (mais ça allait vite quand même !)

Elle nous a déposé en haut d’un sentier menant à 5 cascades, serpentant sous la canopée, avec une folle odeur d’humus, des feuilles de toutes les taille (du cure-dent à la taie d’oreiller XXL), des bambous vertigineux épais comme des tuyaux de poêle, et le bruit de la rivière qui sautait sur des cailloux glissants (trop glissants, les chaussettes s’en souviennent !).

Comme la plupart des journées ici, le matin était clair et ensoleillé, et les nuages sont arrivés au moment du pique-nique au bord d’une chute d’eau, et la pluie a suivi. Ça n’a pas empêché Ben de se baigner, et nous sommes redescendus, suspendus à notre câble, complètement émerveillés.

Ce qui était le plus fou, c’était la vue de toute la vallée tapissée de forêt à perte de vue, de cette canopée dense, homogène, et en même temps très variée, et en plus les nuages qui descendaient vers nous et l’humidité qui remontait des arbres. C’était magique.

Après un retour à l’auberge, on a rencontré un autre Toulousain, et on est repartis pour une balade nocturne (encore dans la forêt), à la recherche de grenouilles et autres reptiles. C’est un herpétologiste (cf Wikipédia) canadien qui a acheté un bout de terrain et étudie et présente les espèces locales. OK, les grenouilles étaient bien plus petites que ce que je pensais, mais on a aussi vu un opossum, des araignées impressionnantes, un serpent trop mignon, du bois fluorescent et toutes sortes d’insectes.

Et après, on a bien dormi.

Des bisous, et à ce soir !

Mindo – Jour 1 : changement de climat

Aujourd’hui, changement de ville, et surtout de climat. Après 2h30 de bus (sans compter les 45 minutes de bus pour arriver à la gare routière) dans des routes (très) sinueuses, nous sommes arrivés à Mindo, et ça nous fait un peu de changement.

Là ou Quito est grande, polluée (forcément, c’est située entre 2 montagnes et y’a pas mal de circulation), et de climat montagnard (pour rappel, 2800m d’altitude), Mindo est minuscule, calme et de climat tropical (altitude 1200m).

Mindo, c’est plus calme que Quito !

En effet, Mindo est située dans la zone de « cloudforest » (littéralement forêt nuageuse, ce qui lui va comme un gant) de l’équateur, couverte de forêts tropicales et abritant un très grand nombre d’espèces. D’ailleurs, c’est le repères des ornithologues, et la ville est en train de se développer dans l’éco-tourisme.

Du coup, cet après-midi on en a profité pour se balader dans les chemins (en vrai, à part 2 ou 3 rues, le reste c’est des chemins) pour découvrir la faune et la flore locale. Et vu qu’il bruinait un peu, on en a profité pour tester notre super matos Décathlon.

Le poncho Quechua, c’est le summum du style !

En fin d’après midi, pour se réchauffer (ou plutôt parce qu’on avait envie parce qu’en vrai, il fait bien meilleur qu’à Quito), on a été se boire un chocolat chaud dans un café/restaurant qui produit son propre chocolat.

Ce soir, on dort à la Casa De Cecilia, un ensemble de petites constructions en bois a coté d’une rivière, entourée de forêt. Sous nos fenêtres, des abreuvoirs à oiseaux attirent de nombreux colibris, et on a pu effectivement vérifier qu’ils arrivent à faire du sur-place.

Les chambres sont rustiques (certaines donnent directement sur dehors, sans mur !), mais confortables, et la douche est bien chaude. Le lit a une moustiquaire, ce qui nous parait une très bonne idée maintenant que la nuit tombe (on a aussi acheté de l’anti-moustique local dont on va tester l’efficacité ce soir).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Demain, c’est journée biodiversité, mais chut, je n’en dis pas plus, sinon vous lirez pas l’article de demain !

La vie est dure !

P.S : hier soir, on a discuté politique avec un couple d’Américains, et on les a fait jouer à Fiscal Kombat ^^

 

Quito – Jour 4 : repos et promenade

Aujourd’hui, c’était grasse matinée et petit déj’ dans le jardin. On s’est acheté des avocats frais (meilleurs qu’en France, croyez-nous ;)) et du pain brioché (pain local officiel), et on a skypé, lus nos messages, et mis à jour le blog. Maintenant, il y a une carte qui montre notre parcours (et c’était pas très facile de la mettre comme ça !).

Le dimanche, tout le monde est sur les places. Des chanteurs et performeurs variés sont entourés de foules qui n’ont pas l’air de se préoccuper vraiment de ce qu’elles voient, mais plutôt de profiter d’être assises dehors. En passant, un clown a essayé de nous refiler un gamin en nous félicitant, c’était un peu étrange, mais c’était drôle.

La Plaza Grande était noire de monde, d’un côté pour un mariage, d’un autre autour d’un crieur-prêcheur-politicien, on ne savait pas trop, mais il avait le feu divin, ailleurs des musiciens… Avec les grands arbres et le rayon de soleil, c’était très vivant.

Ensuite, un peu de vrac ! (passez votre souris pour avoir des infos !)

Et enfin, pas besoin d’aller au Galapagos pour des iguanes géants (apprivoisés) :

Demain, on part pour Mindo, dans la forêt ! On espère qu’il fera plus chaud parce qu’on a plus de vêtements propres pour le froid 🙂

Des bises !

Quito – Jour 3 : Mitad del Mundo

Aujourd’hui, journée touristique, on a été au milieu du monde, ou Mitad del Mundo, histoire de faire une photo devant le monument 🙂

Mitad del Mundo (et nous)

Bon, on a pas été des gros touristes toutes la journée, puisque pour y aller, on a pris les transports en commun. On en a pas encore beaucoup parlé, mais on se déplace principalement avec les bus de Quito. C’est pas cher, mais c’est parfois toute une aventure. Il n’y a pas vraiment de plan de bus, ni d’horaires, les bus sont souvent assez voir très remplis et dire qu’ils ne conduisent pas en douceur est un très gros euphémisme. D’ailleurs on a noté qu’ils se font souvent la course pour se dépasser et arriver à l’arrêt suivant en premier (c’est censé être des bus publics, mais ils doivent probablement toucher une commission sur le nombre de passagers transportés). Aujourd’hui, le premier bus qu’on a pris est l’un des quelques bus doubles, qui ont une voie réservée et s’arrêtent moins, donc on est un peu moins secoué (bon par contre il est tombé en panne au milieu du trajet, on a du en attendre un autre). Par contre le deuxième bus, lui, faisait la course avec ses copains. Au total, on a quand même mis plus de 1h30 de trajet pour aller à Mitad del Mundo, alors qu’il y a moins de 30km !

Une fois arrivée, on est assez impressionné par le contraste entre le quartier aux alentours, relativement pauvre et gris, et le parc construit autour du monument de Mitad del Mundo, propre comme un sou neuf et bien entretenu. ça fait vraiment oasis pour touristes. Le parc est un petit village constitué de restaurant pour touristes, magasins pour touristes et musées pour touristes (bon, ok, la je suis méchant, certaines expo étaient sympa).

La principale attraction du parc est bien évidemment le fameux monument construit sur la latitude 0° 0′ 0 » (en vrai le monument est à environ 160m du vrai équateur). Alors pourquoi ici et pas à un autre point sur l’équateur ? Et bien parce que c’est ici que Charles-machin de la Condamine et 12 autres gugusses qui étaient partis en expédition pour faire des mesures ont mesuré l’emplacement de l’équateur pour la première fois (et c’est un français, cocorico !). Du coup on est allé voir le monument, mais mis à part qu’on peut y monter pour avoir de la vue, il n’a rien d’exceptionnel.

La photo du gros touriste !

Minute archi : y’a pas beaucoup de bâtiments contemporains, mais quand ils s’y mettent, ils y vont pas avec le dos de la cuillère dans le style vaisseau spatial.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui (on vous passe le retour en bus, toujours aussi long qu’à l’aller, mais pas très intéressant).
A demain pour de nouvelles aventures !

Quito – Jour 2 : el Teleferico et la Mariscal

On se remet tranquillement du décalage et on continue d’explorer.

Un téléphérique monte depuis la ville sur les hauteurs du volcan Pichincha. Le bas est à 3 100m, le haut est à 4 100m, et une petite promenade va jusqu’au cratère. On l’a pas finie parce qu’elle est vraiment dure et que les nuages redescendaient vers nous, mais on est montés à 4 300 ! (et on pas eu le mal des montagnes. Ouf). Du coup, on a tous les deux battus nos records d’altitude, on a pris du vent dans la figure et à 14h on avait l’impression qu’il était le soir.

On a rencontré un oiseau pas trouillard pour un sou qui est venu défiler juste devant nous. Quand on a eu fini de le prend en photo, il s’est envolé.

Ensuite, nous sommes descendus à La Mariscal, la nouvelle ville. Rien à voir avec le vieux centre, c’est construit pour manger du fast-food et aller au karaoké (oui, il y en a partout…). On est contents d’être logés du côté du vieux Quito et pas dans ce quartier de gringos. Du coup on y a mangé, marché un peu, on a traversé les grands parcs du centre (ils sont très cool).

Notre bon gros repas pour se remettre de l’altitude était à base de poulet, de patates, de riz et de soupe de poisson : c’est à peu près la base commune à tous les repas, sauf quand on mange du porc. Cela dit les jus de fruits sont omniprésents (et délicieux).

Tant qu’on est sur la bouffe : le café est plutôt bon, et au petit déj, il est accompagné de tortilla aux oignons et d’œufs frits, et c’est le paradis ! (et le beurre salé ne me manque même pas !)

A demain ! Bises à tous !

 

Quito – Jour 1 : le vieux centre et le grand parc

Après un sommeil de plomb pour récupérer du voyage aller, on a profité du beau temps pour visiter Quito. On a pris le Free Walking tour (qui dure quand même 3h !) pour visiter le vieux centre.

Ça nous a permis de voir entre autres :

  • La Basilica Del Voto National, néogothique, dont le constructeur (ou plutôt le mec qui a décidé de la construire, et laisser plein d’autres gens s’échiner à le faire), a vécu en France et en Angleterre et trouvait l’architecture cool. Par contre les gargouilles ça passait moins bien dans le paysage écuadorien, du coup à la place c’est des tortues des Galápagos (qui appartiennent à l’équateur), iguanes et autres espèces locales.
  • La Plaza Grande, ou place de l’indépendance, qui concentre pas mal de pouvoir avec le palais du président (où réside le président), la mairie, la cathédrale et la résidence de l’évêque. C’est aussi sur cette place que s’est fait assassiner le mec qui a construit la Basilica (oui, bon, j’ai oublié son nom, vous chercherez sur wikipédia si vous voulez briller en société, en plus il a l’air d’avoir fait pas mal de trucs ici).
  • La plus vieille maison du vieux centre, initialement maison de Sebastian de Belalcazar, considéré comme le fondateur de Quito (mais en vrai conquistador espagnol qui a reconstruit la ville après que les Incas y aient mis feu avant de fuir), servant aujourd’hui de  centre de la culture hispanique.
  • Plein d’autres maisons de style colonial, avec des couleurs sympa, et souvent une cour intérieure bien à l’ombre pour pouvoir se poser au frais.
  • Pleins d’autres trucs, mais on ne va pas commencer à faire le guide du routard ici non plus !

Sinon, on a appris que seulement 30% des gens possèdent une voiture, les autres prenant le bus, et heureusement parce que y’a déjà une circulation assez impressionnante comme ça. On a vu très peu de vélos (mais vu la circulation et les dénivelés, c’est pas très surprenant).

Sinon en fin d’aprèm (ce qui est ici entre 4 et 5h vu que le soleil se couche vers 6h) on a gravi quelques (beaucoup…) de marches pour aller au parc Itchimbia avec une belle vue sur la ville, et un centre culturel sympa (c’est ça, le panorama en haut de l’article).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, en plus il commence a faire vraiment froid pour continuer de squatter le jardin de l’auberge de jeunesse (la température descend vachement vite ici). A demain pour de nouvelles aventures !

 

Bien arrivés à Quito

Une très longue journée se finit, au propre comme au figuré. Il est tôt ici, 20h30 à peine, mais on est debout depuis 23 heures consécutives (enfin y’en a 14 ou on était assis dans des avions), on a parlé plein d’espagnol, on a eu droit à une course de bus dans les routes sinueuses de l’aéroport, puis à une visite panoramique de la ville à l’avant d’un autre bus (n’importe quel déplacement est panoramique ici, vu les dénivelés).

Les gens sont gentils, la ville a l’air chouette, l’auberge promet d’être super cool. Tout baigne, mais on va dormir !

Colonial House Quito

Bon plan pour les voyageurs à Quito : les taxis de l’aéroport au centre ville coutent 20$, le bus vert criard au chauffeur sympathique à destination de Rio Coca, c’est 2$ ! Les autres bus de la ville, c’est carrément 25cts… par contre, en terme de plan et d’explications, faut pas être exigeant. Bilan : Aéroport – Colonial House Hostal au centre historique : 2h et quelques, 4.50$ pour deux.

A vos sacs, prêts… Partez !

Ouf, les sacs sont faits (oui, bon, on part demain à 6h, alors il était temps :p )

Comme on est des vrais voyageurs ultra-léger (enfin, presque), on a tout pesé et on a même fait des super illustrations de la mort-qui-tue pour vous montrer tout ce qu’on prend. OK, on a surement passé plus de temps à préparer l’article que les sacs (enfin, Alice, parce que Ben, à part Paint…)

Au total, environ 24kg de bagages, tout compris (si on est tous nus). Une fois habillés (parce que le nudisme c’est cool, mais les douaniers, c’est moins cool), il nous reste donc 2 sacs totalisant à peu près 19kg à porter sur nos dos prochainement musclés.

Pour ceux qui veulent, voici un petit détail par catégorie (les sacs eux-mêmes entrent dans la catégorie Voyage) :

Un tas de vêtements

Un tas d'affaires

Un autre tas d'affaires

Un dernier tas d'affaires

Pour ceux qui s’embêtent vraiment, on peut vous envoyer l’Excel si vous nous demandez par e-mail.

 

Voila, c’est l’heure d’aller au bar boire une (ou quelques) dernières bières avant le décollage.
Les prochaines news viendront directement d’Equateur 🙂

Bisous,

Alice et Ben

2 réponses sur “A vos sacs, prêts… Partez !”

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