Granada – Jour 2 : plein d’aventures

Aujourd’hui, on a visité !

On s’est levés tôt en pensant réserver à l’arrache une balade en bateau pour l’île aux singes. Comme Granada est la première destination touristique du Nicaragua, il y a des tour operators partout, et comme le Nicaragua n’est pas très grand (pour le côté Pacifique qui est plus dense en population, volcans, routes…), on peut aller partout « pour la journée ». Du coup, les réservations se font le matin, et plus on arrive au dernier moment, moins c’est cher (et moins c’est garanti).

On a trouvé sur la grand rue (on l’appelle Gringo-street entre nous) un bureau avec un mec qui voulait finir de remplir son bateau pour un tour des iles. A partir du moment où il a 5-6 personnes, il est sur de partir, et il a environ 20 places, mais pour les retardataires, comme c’est que du benef pour lui, il fait des bons tarifs (oui, on compte beaucoup, ici on a presque des prix costa-ricains mais c’est un peu moins organisé donc on fait attention).

Comme on est (très) bien tombés, on lui a réservé d’un coup le tour dans les îles et la sortie au volcan ce soir. Et comme on avait presque deux heures devant nous avant le départ en bateau, on a fait le tour de la ville. Granada, c’est très joli, et très bien entretenu. Gringo-street est entièrement réservée aux piétons (et aux vendeurs de rue : bijoux, hamacs, peintures…), le parc central est très joli, ombragé le jour et éclairé la nuit… La plupart des bâtiments sont restaurés et on a aussi pu monter au clocher d’une des églises pour avoir une belle vue sur la ville et les environs.

Quand on est redescendus, on a acheté de quoi grignoter pour le midi, et on a rejoint le groupe pour le tour en bateau. Les iles de Granada (appelées isletas, soit ilettes) sont une floppée de petits rochers autour d’une péninsule, résultats d’une coulée de lave il y a quelques milliers d’années. Comme c’est un terreau fertile dans un lac, ça a pris une forme d’archipel marécageux riche en formes de vies variées. Il y a donc pas mal d’oiseaux, des rapaces mais aussi des hérons et aigrettes, quelques singes en semi-captivité sur des bouts d’iles (quelques uns ont été installés là par un vétérinaire pour les sauver), et bien sur des poissons variés.

Ensuite, le bateau nous a emmené sur une ile-restau, et on a bu un coup. Comme on a encore quelques égratignures (mais ça s’améliore bien), on s’est pas baignés, mais c’était le moment pour une aquarelle.

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En revenant, on a cassé la croute sous un arbre et on est rentrés faire la sieste, avant de partir pour le volcan. Masaya (c’est son nom) est le plus actif du pays, la dernière éruption date de décembre dernier, et ça consistait globalement en une grande quantité de gaz expulsés d’un coup et quelques gerbes de lave qui ont élargi le cratère (du coup maintenant la fumée se répartit mieux et on voit mieux). Il gronde un peu, tremble parfois, si il fait mine de s’énerver, on évacue les 2-3 villes alentours (les petites) mais il ne représente pas de danger explosif.

Par contre, la nuit, on voit bien la lave au fond du cratère, du coup les voitures font la queue pour être admises au bord, par groupe de 20, pour permettre aux touristes de prendre des photos. Pas plus de 20, comme ça si ça pétarade, on tue moins de gens (non, parce que c’est plus facile d’évacuer vite, bien sur, il y a un système d’alerte sismique et tout, c’est pas leur premier rodéo !). Du coup, en bons touristes, on a pris des photos (et même un selfie, ça faisait longtemps)

Ensuite, on est rentrés en ville, il était tard, et c’était quand même une longue journée, donc on a partagé une pizza et on s’est effondrés !

A demain, des bisous !

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