Tierra Dulce – Jour 6 : maïs, caña et feu de camp

Aujourd’hui, dernier jour à la ferme ! La matinée a été calme, faite de lecture et d’aquarelle après un petit déj au reste de crêpes.

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Ce midi, c’était tellement cool que je vais vous donner la recette, et de toute façon elle est difficilement faisable chez nous.

  • Faites un bouillon de légumes à la patate, au yucca, et avec un petit fond mixé d’oignon, de poivron et d’ail. Laisser cuire un moment
  • Pendant ce temps, éplucher et couper du plantain, ces énormes bananes vertes qui sont indigestes crues. On les coupe en 8 et on les passe un coup à la friture pour les rendre écrasables.
  • Avec une machine spéciale, on écrase le plantain pour faire des mini-patacones (le patacones se fait avec une demie banane, du coup, là c’est tout mignon) et on le baigne dans 2 œufs battus, salés et poivrés.
  • On repasse le plantain plein d’œuf à la friture. Ça gonfle et ça dore. Et on le jette dans la soupe qui bouillonne à côté !
  • Pendant que ça finit de cuire on lave une salade et on sort le gros reste de riz au curcuma.

C’était délicieux, et après cette minute culinaire, on va encore parler de caca ! Parce que l’après-midi, on a aidé à répandre de la paille sèche à la fiente de poule dans des plants de maïs, pendant que Daniel et Freddie préparaient des trous pour semer de la canne à sucre (caña) demain et après-demain. Ici, les champs sont super pentus, même si on est que à 1400m d’altitude, la terre est très argileuse et vu qu’il pleut un peu tous les jours, elle est gorgée d’eau, bien compacte et pénible à retourner. L’autre difficulté, c’est les aléas des vaches d’à côté. Récemment, une vache d’un voisin est rentrée dans une parcelle plantée de maïs et a tout bouffé (vraiment TOUT). Du coup ils repartent presque de zéro, et même si la voisine a l’air sympa, je me demande comment les relations s’entretiennent…

Enfin, on a joué encore un peu à attrape-une-poule, y’en avait 5, elles mangeaient les semis d’hier après être sorties par un trou du grillage, et elles ont rendu visite aux chevaux. La vie toulousaine est bien loin.

Ce soir, on est montés tous les deux au bar-tabac du coin pour acheter des bières et on prendra bientôt l’apéro autour d’un grand feu de camp pas loin de la maison. C’est notre dernier soir à la ferme, et même si on est contents d’aller voir d’autres lieux, on était aussi vraiment bien ici…

Des bises ! A demain, où on aura récupéré internet et on vous enverra tout d’un coup !