Otavalo – Jour 3 : ponchos et lamas

Hello !

Ce matin, c’était le grand marché d’Otavalo, sur l’immense Plaza Ponchos, qui porte très bien son nom, SURTOUT le samedi matin. Le marché s’étend sur toute la place et les rues adjacentes, et est fait de stands de vente d’artisanat local (et parfois un peu moins local, un peu comme au marché de Noël de Strasbourg). On y trouve donc pas mal de ponchos. Mais aussi de la maroquinerie (lire l’article d’hier), des bonnets tricotés par des mamies indiennes (ou des enfants chinois, difficile à dire), en forme de Pokemons, Spiderman ou Bob l’éponge, plein d’autres articles textiles, et un peu à manger (comprendre des sacs de grains ou d’épices de 50kg et des gamelles de toutes sortes de choses qui cuisent en crépitant)

Comme des bons touristes, on s’est acheté un truc : un item à rajouter sur notre inventaire, c’est-à-dire un deuxième petit sac à dos. Il s’avère qu’un seul petit sac c’est trop juste pour les grandes balades où on prend de quoi boire, dessiner et se couvrir. Bref, il est bleu, il est beau, il se plie et pèse pas lourd (ouf, on est toujours sous la barre des 20kg  portés !).

Ensuite, nous sommes montés au Parc Condor, qui abrite… (roulements de tambour) des condors ! En fait, il abrite un paquet de rapaces en tout genres, pour la plupart rescapés et soignés, pour certains nés en captivités des rescapés les plus vieux. On a eu un petit spectacle de vol (fortement motivé par des petits bouts de viande) et c’était sympa. Par contre, les condors ne sont pas sortis de leur cage, parce qu’il est interdit en Équateur de leur faire faire quoi que ce soit qui les mettrait en danger, y compris les laisser voler dans une région avec des câbles électriques. C’est un peu triste mais ça parait sensé aussi. Plus qu’à espérer qu’ils feront plein de bébés pour que leur rareté ne fasse plus d’eux des créatures de musée.

A la sortie du parc, on a cherché un sentier pour couper directement de la colline où sont les rapaces à une vallée sympa pas loin avec une grande cascade. On a très vite rencontré un couple de voyageurs belges un peu comme nous qui cherchait la même chose. Un local nous a indiqué un chemin approximatif et on s’est lancés. L’un dans l’autre, c’était une bonne expérience, mais on a vite atterri sur un sentier de cross hyper-abrupt, qui zigzaguait dans la forêt et la poussière, et ça a été un sacré bazar de descendre. On a pas de photos du chemin lui-même, on était trop concentrés, par contre, on vous a fait un schéma !

Cela dit, on a bien trouvé le joli chemin de la cascade, et on s’est arrêtés manger dans une sorte de hameau indigène où des mamies cuisinaient dans un appentis et un mec passait avec des lamas. C’était très bon, mais on espère que depuis ces 10 jours qu’on est partis, nos estomacs se sont bien accrochés pour résister à ce genre de circonstances !

Toujours avec nos compagnons belges, on a marché jusqu’à la cascade, et c’est vrai qu’elle était chouette.

En voulant retourner à la ville, on s’est aperçus qu’on était arrivés à la vallée de la cascade totalement par la fin, et on s’est retrouvés dans un village de façon pas vraiment anticipée, mais comme ça on a chopé une camioneta pour rentrer !

Bon, cette journée était assez longue. Mais c’est pas fini ! On a récupéré nos sacs à l’auberge et trouvé un bus pour Ibarra, où nous dormons ce soir dans un endroit pas très glamour, quoique propre, pour prendre un autre bus demain matin vers la frontière colombienne ! Les aventures continuent !

De gros bisous à tous ! Bientôt, un article hors-série sur l’Équateur.

PS : les photos avec les lamas coutaient 1$, alors on en a pas fait. Mais le monsieur a dit que si on leur touchait la têtes, ils allaient cracher. On s’est sentis très Capitaine Haddock, mais on a pas tenté 🙂