Ometepe – Jour 5 : saints patrons

Aujourd’hui, on ne s’est pas laissés abattre.

On a pris notre temps le matin, parce qu’on était quand même un peu moulus et blasés, on a passé quelques coups de fil et traîné un peu. Faut dire que la vue depuis l’espace commun est quand même imprenable, avec auréole angélique sur le volcan, et tout.

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Vue depuis la petite table où on aime prendre le petit déj. Sans blague.

On en profite pour vous parler des espaces extérieurs. Ici comme il fait tout le temps chaud, même quand il pleut des seaux, on vit dehors. Les chambres sont bien ventilées (par des fenêtres à lames orientables, et par des ventilateurs) et partout, partout, il y a des auvents, des débords de toitures et des même des toits qui ne sont pas rattachés aux bâtiments, un peu comme des halles de marché. Et comme quand il pleut, il pleut pour de vrai, les pentes sont souvent assez fortes, et quand ce sont des bâtiments en bois un peu soignés, souvent, la couverture est en feuilles séchées. Ça fait des toitures plutôt impressionnantes…

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Au premier plan la table où on aime bien prendre le petit déj.

On a quand même fini par se mettre en route (en scooter) et on est allés à la plage. LA plage d’Ometepe, c’est Santo Domingo. C’est une chouette plage de sable noir, dont la largeur dépend de l’état du lac, et donc de la saison. Ben le début de la saison sèche, c’était pas le bon plan, parce que comme pour la Punta Jesus Maria, ici, on avait une petite bande de sable où on a pu s’asseoir et BOUM le lac au ras des chaussures. On a éviter d’aller se baigner pour pas abîmer nos beaux petits pansements tous neufs.

Sur la route, on a réalisé qu’on était pas tellement des dangers publics, comparativement à tout ce qui se trouve sur la route : un nombre incroyable de bêtes (et d’enfants) trainent sur le bas côté et devant les maisons (donc au ras de la route). Ont donc traversé devant notre scooter ébahi, sur un trajet de moins de 20 km, au moins un veau, deux chevaux, 500 coqs et poulets (au moins), des cochons de toute tailles (mais pas tant parce qu’ils ont peur et font demi tour à mi-chemin) et quelques gamins qui jouaient. Au moins, on s’est pas cassés la gueule sur la route principale.

Ensuite, on est allés manger à Altagracia, deuxième bourg de l’île. Ces temps-ci, il y a les grandes fêtes en l’honneur de San Diego de Alcala et donc un gros marché et des stands pour manger. On a d’ailleurs croisés des camions, parfois, le soir, dont l’arrière était rempli de gens, et on pensait qu’ils rentraient du boulot. En fait non, ils allaient se la coller. Bref, on y a mangé un midi, au milieu des stands de vêtements, chaussures et jouets, animés par des agités du micro qui braillaient leurs promotions, tels des commentateurs de foot. C’était assez drôle.

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Par contre, le gamin d’à côté avait un jouet-klaxon et c’était moins drôle…

On a fini par rentrer se poser et rendre le scooter. Évidemment, chaque particule de peinture a été examinée, et heureusement qu’on avait pris des photos devant le mec en début de location. Il nous a extorqué le « coût des réparations » qui ne seront probablement jamais faites (tout comme la jauge, de compteur kilométrique et le compteur de vitesse, le phare gauche, le repose pieds… qui n’ont jamais été réparés avant nous) et de la peinture qui ne sera jamais appliquée. Tant pis, c’est le risque, et dans l’ensemble, on s’en sort pas si mal (et on a fait baisser un peu son prix quand même).

Après un dernier repas ici, toujours avec d’autres voyageurs, on est partis se coucher, parce que demain matin, on part pour Granada !

Des bisous, à bientôt !