Entrée au Nicaragua

Ça y est, on est au Nicaragua !

L’île d’Ometepe avec ses deux volcans

Et comme tout passage de frontière, ça demande un peu de temps et d’énergie. A chaque fois on se dit que l’espace Schengen, c’est vraiment bien !

On a donc commencé par prendre le bus à Liberia vers Peñas Blancas, la ville frontière entre Costa Rica et Nicaragua. A peine sorti du bus on est emmené un peu précipitamment par des « femmes qui travaillent au bureau pour payer la taxe de sortie ».

On savait qu’on devait payer une taxe de sortie de 7$ par personne pour sortir du pays, et que au niveau de l’office d’immigration, il y avait une machine pour payer par carte. Évidemment, à ce bureau c’est 8$ vu qu’ils rajoutent 1$ de « service ». Et évidemment, si tu leur demande si il n’y a pas la machine à l’immigration, ils te disent qu’elle est en panne (ce qui n’est pas vrai). Bon, pour nous ça change pas grand chose car payer en carte nous coûte de toute façon 1€ de frais de banque. Et puis on avait lu en ligne que ce bureau existait pour si tu veut payer en cash ou si la machine est en panne, donc on a payé sur place, mais ça reste un peu shady ! 😉

Une fois la taxe de sortie payée, c’était bonjour-tampon-au revoir au niveau de l’immigration.  Ensuite il faut marcher 500m jusqu’au poste coté Nicaragua, en repoussant les différents agents de change/transports/etc… qui rodent à toutes les frontières de ce style. Coté Nicaragua, dans le bureau de l’immigration une première femme en uniforme demande 1$ par personne pour la « taxe d’entrée » de la première ville. Bon, ça aussi on avait lu que ça existait. Ensuite l’agent d’immigration suivant demande juste où on va et quel est notre profession (et comme dans pas mal d’endroit, il vaut mieux dire ingénieur ou architecte que chômeur, apparemment chômeur n’est pas une option pour le logiciel 😉 ). Puis c’est 12$ par personne pour entrer dans le pays, et un scanner à rayon comme dans les aéroports pour les sacs.

Au total, le passage de la frontière au niveau administratif à été assez simple et rapide (à partir du moment où tu payes et si possible avec la monnaie exacte). Par contre une fois sorti de l’administration coté Nicaragua, on se fait très vite accoster par différents transports, qui nous sortent les prix habituels (12$ pour Rivas ou 25$ pour Ometepe, alors qu’en transport en commun on en a eu pour moins de 6$ à deux jusqu’à Ometepe), et les mensonges habituels (le bus ne passe pas, on est dimanche, c’est très compliqué,…)

Une fois le bon bus repéré (ce qui est toujours un peu une aventure, mais probablement fait exprès pour pousser les touristes moins aventuriers à payer les transports chers), c’était assez simple. On a mis 40min pour aller à Rivas, où on a retiré un peu de Cordobas (la monnaie locale). On a ensuite essayé d’attendre le bus, mais évidemment rien n’était clair. une fille qui attendait à l’arrêt de bus avec nous à dit qu’il passait dans 30min, puis 15min plus tard est partie en disant qu’il ne passait pas le dimanche et qu’il fallait prendre un taxi.

Les vendeurs de rues, toujours aussi impressionnament chargés !

Pendant ce temps là, pas mal de taxi se sont arrêtés à l’arrêt de bus et on a essayé de négocier (après tout, il n’y a que 4km jusqu’à l’embarcadère), mais ils avait tous le même prix et refusait de baisser. On a donc fait du stop et on a assez vite étés pris par un couple de roumains installés au canada depuis 25 ans. Ils étaient très sympa, et nous on déposé à l’embarcadère, où on a mangé avec une superbe vue sur Ometepe et le lac.

Avouez, les aquarelles ça vous manquait ! 😉

La traversée d’une heure était assez simple, dans un petit ferry sur des eaux calmes où on a retrouvé nos amis roumains. Ils étaient super sympa et nous on invité à passer chez eux à Toronto à l’occasion 🙂 .

Une fois installés à l’auberge (et les courses faites pour le petit dèj), on s’est un peu baladés en ville mais surtout on a rattrapé notre retard sur le blog (cet article est donc vraiment posté à la bonne date !), puis on a été boire une bière au bord du lac avec un groupe de hollandais au coucher du soleil.

La photo trop classe pour vous rendre jaloux 😉

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, là c’est l’heure de la douche (bien méritée, il fait chaud ici, même si la température devrait descendre à 25°C cette nuit…). A demain pour plus d’aventures (ou de baignades 😉 ).

PS : y’avait plein de lucioles sur l’embarcadère au coucher du soleil, ça clignotait comme un sapin de Noël, mais en bien plus cool !