Quito – Jour 3 : Mitad del Mundo

Aujourd’hui, journée touristique, on a été au milieu du monde, ou Mitad del Mundo, histoire de faire une photo devant le monument 🙂

Mitad del Mundo (et nous)

Bon, on a pas été des gros touristes toutes la journée, puisque pour y aller, on a pris les transports en commun. On en a pas encore beaucoup parlé, mais on se déplace principalement avec les bus de Quito. C’est pas cher, mais c’est parfois toute une aventure. Il n’y a pas vraiment de plan de bus, ni d’horaires, les bus sont souvent assez voir très remplis et dire qu’ils ne conduisent pas en douceur est un très gros euphémisme. D’ailleurs on a noté qu’ils se font souvent la course pour se dépasser et arriver à l’arrêt suivant en premier (c’est censé être des bus publics, mais ils doivent probablement toucher une commission sur le nombre de passagers transportés). Aujourd’hui, le premier bus qu’on a pris est l’un des quelques bus doubles, qui ont une voie réservée et s’arrêtent moins, donc on est un peu moins secoué (bon par contre il est tombé en panne au milieu du trajet, on a du en attendre un autre). Par contre le deuxième bus, lui, faisait la course avec ses copains. Au total, on a quand même mis plus de 1h30 de trajet pour aller à Mitad del Mundo, alors qu’il y a moins de 30km !

Une fois arrivée, on est assez impressionné par le contraste entre le quartier aux alentours, relativement pauvre et gris, et le parc construit autour du monument de Mitad del Mundo, propre comme un sou neuf et bien entretenu. ça fait vraiment oasis pour touristes. Le parc est un petit village constitué de restaurant pour touristes, magasins pour touristes et musées pour touristes (bon, ok, la je suis méchant, certaines expo étaient sympa).

La principale attraction du parc est bien évidemment le fameux monument construit sur la latitude 0° 0′ 0 » (en vrai le monument est à environ 160m du vrai équateur). Alors pourquoi ici et pas à un autre point sur l’équateur ? Et bien parce que c’est ici que Charles-machin de la Condamine et 12 autres gugusses qui étaient partis en expédition pour faire des mesures ont mesuré l’emplacement de l’équateur pour la première fois (et c’est un français, cocorico !). Du coup on est allé voir le monument, mais mis à part qu’on peut y monter pour avoir de la vue, il n’a rien d’exceptionnel.

La photo du gros touriste !

Minute archi : y’a pas beaucoup de bâtiments contemporains, mais quand ils s’y mettent, ils y vont pas avec le dos de la cuillère dans le style vaisseau spatial.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui (on vous passe le retour en bus, toujours aussi long qu’à l’aller, mais pas très intéressant).
A demain pour de nouvelles aventures !

Quito – Jour 2 : el Teleferico et la Mariscal

On se remet tranquillement du décalage et on continue d’explorer.

Un téléphérique monte depuis la ville sur les hauteurs du volcan Pichincha. Le bas est à 3 100m, le haut est à 4 100m, et une petite promenade va jusqu’au cratère. On l’a pas finie parce qu’elle est vraiment dure et que les nuages redescendaient vers nous, mais on est montés à 4 300 ! (et on pas eu le mal des montagnes. Ouf). Du coup, on a tous les deux battus nos records d’altitude, on a pris du vent dans la figure et à 14h on avait l’impression qu’il était le soir.

On a rencontré un oiseau pas trouillard pour un sou qui est venu défiler juste devant nous. Quand on a eu fini de le prend en photo, il s’est envolé.

Ensuite, nous sommes descendus à La Mariscal, la nouvelle ville. Rien à voir avec le vieux centre, c’est construit pour manger du fast-food et aller au karaoké (oui, il y en a partout…). On est contents d’être logés du côté du vieux Quito et pas dans ce quartier de gringos. Du coup on y a mangé, marché un peu, on a traversé les grands parcs du centre (ils sont très cool).

Notre bon gros repas pour se remettre de l’altitude était à base de poulet, de patates, de riz et de soupe de poisson : c’est à peu près la base commune à tous les repas, sauf quand on mange du porc. Cela dit les jus de fruits sont omniprésents (et délicieux).

Tant qu’on est sur la bouffe : le café est plutôt bon, et au petit déj, il est accompagné de tortilla aux oignons et d’œufs frits, et c’est le paradis ! (et le beurre salé ne me manque même pas !)

A demain ! Bises à tous !

 

Quito – Jour 1 : le vieux centre et le grand parc

Après un sommeil de plomb pour récupérer du voyage aller, on a profité du beau temps pour visiter Quito. On a pris le Free Walking tour (qui dure quand même 3h !) pour visiter le vieux centre.

Ça nous a permis de voir entre autres :

  • La Basilica Del Voto National, néogothique, dont le constructeur (ou plutôt le mec qui a décidé de la construire, et laisser plein d’autres gens s’échiner à le faire), a vécu en France et en Angleterre et trouvait l’architecture cool. Par contre les gargouilles ça passait moins bien dans le paysage écuadorien, du coup à la place c’est des tortues des Galápagos (qui appartiennent à l’équateur), iguanes et autres espèces locales.
  • La Plaza Grande, ou place de l’indépendance, qui concentre pas mal de pouvoir avec le palais du président (où réside le président), la mairie, la cathédrale et la résidence de l’évêque. C’est aussi sur cette place que s’est fait assassiner le mec qui a construit la Basilica (oui, bon, j’ai oublié son nom, vous chercherez sur wikipédia si vous voulez briller en société, en plus il a l’air d’avoir fait pas mal de trucs ici).
  • La plus vieille maison du vieux centre, initialement maison de Sebastian de Belalcazar, considéré comme le fondateur de Quito (mais en vrai conquistador espagnol qui a reconstruit la ville après que les Incas y aient mis feu avant de fuir), servant aujourd’hui de  centre de la culture hispanique.
  • Plein d’autres maisons de style colonial, avec des couleurs sympa, et souvent une cour intérieure bien à l’ombre pour pouvoir se poser au frais.
  • Pleins d’autres trucs, mais on ne va pas commencer à faire le guide du routard ici non plus !

Sinon, on a appris que seulement 30% des gens possèdent une voiture, les autres prenant le bus, et heureusement parce que y’a déjà une circulation assez impressionnante comme ça. On a vu très peu de vélos (mais vu la circulation et les dénivelés, c’est pas très surprenant).

Sinon en fin d’aprèm (ce qui est ici entre 4 et 5h vu que le soleil se couche vers 6h) on a gravi quelques (beaucoup…) de marches pour aller au parc Itchimbia avec une belle vue sur la ville, et un centre culturel sympa (c’est ça, le panorama en haut de l’article).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, en plus il commence a faire vraiment froid pour continuer de squatter le jardin de l’auberge de jeunesse (la température descend vachement vite ici). A demain pour de nouvelles aventures !

 

Bien arrivés à Quito

Une très longue journée se finit, au propre comme au figuré. Il est tôt ici, 20h30 à peine, mais on est debout depuis 23 heures consécutives (enfin y’en a 14 ou on était assis dans des avions), on a parlé plein d’espagnol, on a eu droit à une course de bus dans les routes sinueuses de l’aéroport, puis à une visite panoramique de la ville à l’avant d’un autre bus (n’importe quel déplacement est panoramique ici, vu les dénivelés).

Les gens sont gentils, la ville a l’air chouette, l’auberge promet d’être super cool. Tout baigne, mais on va dormir !

Colonial House Quito

Bon plan pour les voyageurs à Quito : les taxis de l’aéroport au centre ville coutent 20$, le bus vert criard au chauffeur sympathique à destination de Rio Coca, c’est 2$ ! Les autres bus de la ville, c’est carrément 25cts… par contre, en terme de plan et d’explications, faut pas être exigeant. Bilan : Aéroport – Colonial House Hostal au centre historique : 2h et quelques, 4.50$ pour deux.