La Fortuna – Jour 2 : adrénaline et thermes

Aujourd’hui, on a changé de standing !

La Fortuna, c’est assez touristique comme coin, et même si notre super hostel n’est pas très cher, la plupart des activités dans le coin sont bien au-dessus de notre budget habituel. Mais quitte a être au pied d’un volcan, on ne voulait pas passer 3 jours ici sans aller faire trempette dans un des nombreux bains thermaux du coin. Le problème : ils sont tous chers, car situés dans des hôtels de luxe.

Mais on a découvert qu’en fait, beaucoup de ces hôtels organisent des activités comme des sorties tyroliennes, qui a la fin donne l’accès aux installations comme les bains thermaux pour la journée (et tout ça pour a peine plus que le prix d’accès aux bains seuls).

On a l’air fin, hein 😉

Du coup on a commencé la journée par (un petit dèj, suivi de…) 1h30 de tyrolienne dans la forêt au pied du Volcan Arenal. C’était vraiment cool, avec certaines tyroliennes pouvant atteindre 500m de long et d’autres une vitesse de 60km/h.

La photo sportive du jour !

Vu qu’on était un petit groupe, on a même eu le temps de faire la tarzan swing (non, ce n’est pas Thibaud qui danse sur du Duke Ellington :p ). On vous explique pas, mais vu qu’on est sympa, on (Alice) vous a monté une petite vidéo 🙂 .

A la fin du tour, on a donc eu notre pass (un vieux bracelet en papier, un peu comme pour rentrer en soirée…) pour pouvoir passer la journée dans les installations de l’hôtel. Et ça fait bizarre de se retrouver dans le luxe, mais on en a profité au max ! On a donc commencé par tester les 15 bains thermaux et 2 piscines à différentes températures (de 25 à 38°C) avec parfois des spots hydromassage et des toboggans (de 10 à 65m !). C’était vraiment pas mal et juste ce qu’il fallait après la tyrolienne.

Et encore, ce n’est qu’une partie du truc !

Bon, on voyait clairement les touristes pauvres qui prennent le tour en tyroliennes et viennent squatter l’hôtel après, et les touristes riches qui dorment sur place. Devinez lesquels on les serviettes bien moelleuse et lesquels on les serviettes Quechua ?

Non désolé, le pain jambon c’est pour nous !

De toute façon, on était aussi assez repérable à midi. Puisque les hôtels grand luxe sont en dehors de la ville, plus proche des flancs du volcan, on était un peu loin pour rentrer en ville manger un casado (littéralement repas de l’homme marié, le standard riz-haricots-poulet-jus), et les restaus sur place sont un peu chers. Du coup nous on a mangé pain jambon  et yaourt à boire sur un banc, juste en face de quelques tortues.

Vautré tel un Ben sur un canap !

Parce oui, les installations de l’hôtel ce n’est pas seulement des bains thermaux et un spa (et une écurie pour les chevaux, et etc.), mais aussi un superbe jardin avec pleins de plantes du coin, façon jungle, mais très bien entretenu, avec des petits enclos à animaux locaux. On a donc vu des tortues, des crocodiles (malheureusement un peu à l’étroit dans leur enclos…), des papillons (ça vaut pas Mindo, mais c’est sympa), et des fourmis coupeuses de feuilles (que l’on a vu dans quasiment toute les forêts depuis l’Ecuador).

Alors pour la minute culture-gé, ces fourmis sont très présentes au Costa Rica, puisqu’on estime qu’elle coupent entre 12 à 17% des nouvelles feuilles du pays chaque année. Mais en fait ce sont des fourmis jardinières, elles ne mangent pas les feuilles mais les amènent sous terre et s’en servent comme engrais pour nourrir un champignon dont elles raffolent !

Après la petite balade digestive dans les jardins de l’hôtel, on est repartis faire trempette et se faire masser avant de se faire ramener en ville en fin d’après-midi. Comme on avait encore le temps, on a été se réserver une balade en cheval qui constituera une partie de notre trajet vers notre prochaine destination (mais chut, vous verrez ça bientôt), et on a trouvé des gnocchis (le graal !) qu’on va se faire griller à la poêle ce soir 🙂 .

Chaud devant !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On espère qu’il fera moins couvert demain pour qu’on puisse vous mettre des belles photos du volcan, c’est censé être l’attraction principale après tout !

P.S : encore un petit jeu aujourd’hui (mode facile). Saura tu retrouver le crocodile ?

La Fortuna – Jour 1 : encore du bus

Aujourd’hui, on a marché un peu dans San José et on s’est mis en route vers La Fortuna.

San José, c’est la capitale, la moitié de la population y vit et y’a pas grand chose à y voir. Il parait que c’est dangereux, mais on a pas eu de souci, et comme on avait du temps ce matin, on a déambulé dans les rues (des quartiers où on savait qu’on pouvait aller sans problème). On a cherché de quoi retirer de l’argent et ça a été une sacrée quête, mais on a fini par y arriver. Ici, la monnaie, c’est les colones, mais il y a tellement de touristes que la plupart des distributeurs donnent aussi des dollars, du coup, on peut payer presque partout en dollars (pas pour les toutes petites sommes, mais pour les hébergements et excursions par exemple) avec un taux avantageux. Merci les Américains.

Les rues sont assez larges, avec des trottoirs d’une largeur raisonnable, et d’une hauteur incroyable (on sent que la pluie ici, elle rigole pas). Le plein centre fait assez européen avec quelques bâtiments anciens, quelques contemporains, et des chaines de magasins dans une ou deux rues piétonnes. Les taxis sont rouges et les gens super sympa. Après avoir testé 6 machines au total dont seulement 2 fonctionnaient (une pour les colones, une pour les dollars…) il était temps de prendre notre bus. On en a encore roulé 5 heures, et on est arrivés à La Fortuna.

Il y a encore moins de 10 ans, l’attraction touristique principale, c’était le volcan en activité où on pouvait venir prendre en photo la lave qui rougeoyait. Pendant cette période d’activité, toute la région s’est concentrée sur le tourisme, et quand le volcan s’est rendormi, ben… elle a continué ! Comme il y a partout de la belle jungle pleine d’animaux, des sentiers de randonnée à flanc de volcan, et des bains thermaux qui restent fonctionnels, les touristes continuent de venir (nous compris). D’ailleurs, on est surpris par la qualité des services par rapport aux prix (on s’attendait à se faire détruire le porte-monnaie après avoir croisé d’autres voyageurs, mais en fait ça va, c’est encore la basse-saison) et du coup on a une belle chambre avec vue sur volcan (quand il fait jour) et la cuisine la mieux équipée qu’on a vue !

A demain, des bisous !

Entrée au Costa Rica

Aujourd’hui, on a finalement décollé de notre petite île de Bastimentos.

Et c’était encore une grande journée de transport (donc pour les photos, faudra attendre encore un peu). On a donc enchainé un bateau vers Bocas, puis un autre bateau vers Almirante, puis un minibus vers la frontière, puis un bus vers San Jose.

Alors pour le minibus vers la frontière, on a fait un bon détour pour aller poser des passagers dans une base militaire dans les hauteurs au-dessus de Almirante. Même si on début on s’est demandé pourquoi on allait dans le mauvais sens, ça nous a permis d’avoir une belle vue de haut sur la mer et Bocas depuis la côte.

Le passage de la frontière s’est passé mieux que prévu. On pensait avoir éventuellement des problèmes car on n’a pas de billet de bus ou d’avion pour sortir du territoire, mais les billets États-Unis – France suffisent apparemment à prouver qu’on ne compte pas s’installer dans le pays (même si l’encre à un peu coulée avec l’usure du voyage et l’humidité).

En arrivant à la station de bus de l’autre coté de la frontière, on nous a annoncé que le prochain bus était à midi et durait 5h. Il était 11h30 à notre montre, alors on s’est dit qu’une demi-heure d’attente c’était pas si mal. Après quelques minutes de lecture, on s’est soudainement rappelés que ici on est à GMT – 6h, et que du coup c’était plus 1h30 d’attente ! Donc oui, pour ceux qui sont en France, le décalage avec nous reste le même qu’avant, -7h, puis que le changement d’heure entre le Panama et le Costa Rica correspond pour nous à un passage à l’heure d’hiver (pas d’heure d’été ou d’heure d’hiver en Amérique Centrale).

Sinon, le bus vers San Jose a au final duré un peu plus de 6h (pas de surprise, on commence à être habitués à la différence durée théorique / durée réelle 😉 ). Au début on a longé (de très près, la route longe vraiment la mer) la côte Caraïbe du coté de Puerto Viejo, avec ses curieuses plages de sable noir. On ne s’y arrêtera pas, on sort d’une semaine dans les Caraïbes coté Panama, on préfère changer un peu d’air et de paysages. Après la ville portuaire de Limon, la route part plein ouest vers San José, et une fois les innombrables stockages de containers passés, on traverse des forêts très denses, avec encore ici des bambous de taille impressionnantes qui semblent parfois s’effondrer sur la route tels un tsunami.

Ce soir on est donc à San Jose, dans les hauteurs du Costa Rica, où l’air est un peu plus frais (un peu, mais pas de quoi mettre une veste polaire non plus hein !). Il nous reste 67cents de dollars en poche et on a pas encore retiré de Colons (on avait calculé un peu juste la sortie du Panama…). On est posés au bar de l’hostel, plutôt sympa (on vient de voir un spectacle de jonglage enflammé), et on en profite pour se mettre à jour sur le blog (comment ça on avait du retard ?! :p ).

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On devrait pas trop s’attarder à San Jose, mais on vous racontera ça demain !